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Escapade à Besançon (Doubs)

10 février 2020

Besançon, commune de l'Est de la France, concentre un beau patrimoine historique et culturel. Le centre, inséré dans un méandre du Doubs est absolument charmant.

Pour découvrir la ville, les parcours possibles sont multiples : par les quais, par le centre en suivant les places où les fontaines…

Seul bémol lors de l'Escapade de « Pourvu Qu'on Ait Livre's »... le temps... je n'entends pas par là la météorologie !

Besançon, qui a été la capitale de l'horlogerie, semble aujourd'hui avoir quelques difficultés avec les horaires.

Pour un court séjour, cela demande donc une organisation un peu particulière.

Sur les dépliants, les horaires des musées ne correspondent pas à ceux qui sont indiqués à l'entrée des lieux qui eux même ne correspondent pas à la réalité !

Le plus prudent est donc de passer devant les bâtiments, voir s'il y a de la lumière et des gens à l'intérieur !

Une fois cet inconvénient surmonté, on trouve un accueil particulièrement agréable de tous les bisontins.

Balade dans la ville...

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Place de la Révolution

C'est la plus grande place de la ville et son nom fait référence à la révolution de 1830. Changeant de nom au fil de l'histoire, elle a été place du Puits du Marché, Place Neuve puis place de l'Abondance.

Sur cette belle place, on trouve le musée des Beaux-Arts et d'archéologie qui est l'un des plus anciens musées publics de France. Créé en 1694, il se trouve dans l'ancienne Halle aux grains.

 

La place de la Révolution qui accueille le marché “depuis toujours” est entourée de bâtiments bisontins typiques du 18e siècle. Un bel ensemble de trois ou quatre étages, aux façades élégantes en pierre de taille de Chailluz, extraite dans la forêt du même nom qui se trouve sur la commune de Besançon.

Au Centre la fontaine date de 1854.

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Place du 8 septembre

 

Après la plus grande place, on peut se rendre sur la plus ancienne place de la ville en suivant le réseau de rues piétonnes très agréables et propices à la flânerie.

La place doit son nom au 8 septembre 1944, jour de la libération de Besançon durant la Seconde Guerre mondiale.

À l'origine, c'était la place Saint-Pierre, nom de l'église construite ici au 4e siècle.

Face à l'église, on trouve le très bel hôtel de ville. Construit en 1393, il présente une façade de bossage (une saillie à la surface d'un ouvrage de pierre !!) dans l'esprit des palais de la Renaissance italienne.

Derrière l'hôtel de ville, on ne manquera pas d'aller jeter un œil sur le palais de justice (ancien Parlement de Besançon) construit en 1585.

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La Porte Noire

Édifiée par l'empereur romain Marc Aurèle au 3e siècle, c'est un arc de triomphe gallo-romain de plus de 16 mètres.

Les décorations sont aujourd'hui largement effacées mais à l'origine, la porte était couverte de fines sculptures représentant des divinités de la mythologie grecque et romaine ainsi que des scènes de combats.

Une fois franchi la porte, on débouche sur la cathédrale Saint-Jean. Cette dernière est construite dès le 3e siècle, puis reconstruite et modifiée au cours de l'histoire.

Elle comprend des parties romanes, gothiques et baroques. À l'intérieur, on trouve une horloge astronomique, considérée comme un chef-d'œuvre du genre.

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La citadelle

 

Place forte surplombant la ville, elle est l'œuvre du célèbre Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707) ingénieur militaire du roi Louis XIV.

Édifiée de 1668 à 1683, la citadelle abrite aujourd'hui trois musées.

La construction est impressionnante, située sur une colline, elle est ceinturée de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de tours de guet. Les murailles entre 15 et 20 mètres de haut, peuvent atteindre entre 5 et 6 mètres d'épaisseur.

Des musées...

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La maison natale de Victor Hugo

140 grande rue

 

Ne nous emballons pas... Victor Hugo n'a vécu dans ces lieux que six semaines... les premières de son existence. On ne fera donc pas cette visite pour voir ce qu'il a vu, ni pour avoir la sensation de respirer le même air que le grand écrivain !

Cela dit la visite reste très intéressante et toute ville qui a vu (même très vite) passer un grand personnage, a bien raison de le mettre en exergue, un peu de culture n'a jamais nuit au tourisme !

 

Ce musée à la scénographie soignée, a choisi en priorité de présenter les combats de l'homme engagé.

Des textes, dessins, photos…. illustrent quatre axes :

”pour la liberté d'expression”, ”pour la dignité humaine”, " les droits de l'enfant”, 

“ la liberté des peuples”.

Cette belle visite permet de se souvenir de ce qu'est un engagement humaniste et un combat. Dans ce domaine, Victor Hugo est loin d'être démodé, il nous rappelle que «  ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ! »

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Musée du Temps

96 grande rue

 

La visite est agréable car le lieu est beau mais le manque d'explications claires ne ne nous fait pas ressortir d'ici plus savant.

Le musée est installé dans un bel édifice : le Palais Granvelle qui date de la Renaissance. Construit au 16e siècle par Nicolas Perrenot de Granvelle, richissime garde des sceaux, premier conseiller et homme de confiance proche de Charles Quint.

 

Le palais avec ses arcades en anse, son imposante façade d'influence italienne et flamande est considéré encore aujourd'hui comme un joyau architectural.

Au 19e siècle, Besançon est devenu capitale de l'horlogerie française. C'est donc tout naturellement qu'un musée du temps trouve place en plein centre-ville.

Le musée présente toutes les avancées techniques au fil de l'histoire pour mesurer le temps.

Dans les objets à ne pas manquer, on notera l'exposition de ”La Leroy 01”, la montre la plus compliquée du monde.

Pour se restaurer...

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La brasserie du commerce

31 rue des Granges

 

Pour qui recherche des traces du passé, c'est un lieu incontournable. La brasserie et sa belle rosace au plafond datent de 1873. On fait un saut dans la Belle Époque et on regrette quelque peu que le comptoir ait été modernisé, son côté aseptisé ne cadre pas du tout avec le reste de la déco (grands et majestueux miroirs, lustres incroyables…)

On est ici dans une institution. À la Belle Époque, il y avait 70 "beaux" cafés à Besançon, aujourd'hui il ne reste que celui-ci.

Colette a fréquenté le lieu en 1932, lorsqu'elle séjournait à l'Hôtel de Paris qui jouxte la brasserie.

Le menu régional est d'un bon rapport qualité/prix et le service très professionnel est plutôt agréable.

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Iguane café

14 place du 8 septembre

 

Une belle terrasse à l'ombre de l'église avec vue sur un manège à l'ancienne dont la thématique est Victor Hugo.

L'intérieur de la brasserie est cosy et l'accueil assez sympathique. Le menu franc-comtois à un prix plus que raisonnable est une bonne option, la petite soupe de bienvenue est une agréable attention. Menu complet pour 16,90 € !

Deux librairies...

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Les sandales d'Empédocle

95 grande rue

 

Empédocle (490- 430 avant Jésus-Christ) est un philosophe haut en couleur. Il se serait suicidé en se jetant dans le cratère fumant de l'Etna, lequel rejeta quelques instants plus tard la sandale de bronze d'Empédocle. Aujourd'hui encore, on s'interroge sur le sens à donner à cette relique philosophique.

Le nom de cette librairie interpelle, alors on y pénètre et on est pas déçu du voyage au milieu des livres. Tous les domaines sont présents ici, le lieu est soigneusement décoré et l 'accueil absolument charmant.

C'est exactement le genre de librairie dont on rêve en bas de chez soi !

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Mine de rien

12 rue Bersot

 

Une superbe librairie de littérature jeunesse et BD pour tous les âges. L'accueil est très agréable et on sent que le libraire connaît son affaire.

Nos pas nous ont conduit dans cette librairie à cause du ”Loup en slip”, ouvrage mi album, mi BD, des créateurs des « Vieux Fourneaux ».

Une librairie qui met en avant dans sa vitrine ce type d'ouvrage qui pour le plus jeune âge, lutte contre l'étroitesse d'esprit est forcément un lieu à découvrir et à fréquenter !!

Trois livres...

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Miroir de nos peines de Pierre Lemaître,

Albin Michel, 2020

“Avril 1940. Louise, 30 ans, court nue sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu'elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d'une période sans équivalent dans l'histoire, où la France toute entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches…. et quelques hommes de bonne volonté.”

 

Excellent !

Après un deuxième volume un peu moins passionnant que le premier, Pierre Lemaître achève sa trilogie en beauté. De la drôle de guerre à la débâcle, l'auteur nous offre une histoire très bien ficelée qui donne par la même occasion un panorama intéressant de la France durant cette période.

Pierre Lemaître est vraiment un excellent portraitiste qui a l'art et la manière de vous embarquer littéralement dans son histoire. Le tout en ménageant un certain suspense qui vous rend difficile l'arrêt de la lecture.

Toujours poussé par une irrésistible envie de savoir, on peine à se détacher des personnages que l'auteur a mis en mouvement.

À travers ces destins croisés, on a une vue d'ensemble du 6 avril 1940 au 13 juin 1940. Avec Louise, on découvre la vie parisienne, la mentalité d'une époque, puis le terrible exode lors de l'approche des Allemands.

Avec Désiré (un fantastique mythomane), on est plongé dans les mensonges des renseignements d'État pour cacher la déroute qui semble le plus en plus inévitable.

Raoul et Gabriel, soldats nous font entrer dans la réalité de cette guerre qui n'en n'est pas une.

Ces personnages qui font le socle narratif sont très réussis. Il en est de même pour les personnages secondaires qu'on suit également avec plaisir : Jules, patron de bistrot, Fernand, garde mobile, chargé d'escorter les prisonniers dans des circonstances et conditions très particulières, sa femme Alice qui s'investit dans l'accueil des réfugiés...

« Miroir de nos peines » est en livre savamment construit, très bien écrit, avec un humour assez irrésistible.

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Dovovoï de Julie Moulins

Alma éditeur 2019

 

“Voici dix ans qu'Anne est morte. Clarisse, sa fille étudiante à Science Po, voudrait comprendre pourquoi sa mère sourit avec tant de bonheur sur une photo de groupe tout juste retrouvée dans les affaires de son père.

C'était en Russie avant sa naissance, alors que finissait l'URSS. De ce voyage, ne reste à la maison que le souvenir d'un Domovoï, nain du foyer cher aux russes, malicieux et bougon, auquel Clarisse, enfant faisait des offrandes. Ne serait-ce pas lui qui pousse la jeune fille vers cette fascinante Russie, sur les pas de sa mère ?”

 

Julie Moulin nous embarque totalement dans un voyage qui est à la fois géographique, culturel mais également très intime.

En alternant le périple d'Anne et celui de Clarisse, 20 ans plus tard, on mesure le chemin parcouru par une Russie qu'on ne peut s'empêcher de trouver à la fois fascinante, déroutante, étrange.

Anne va en Russie en 1993, soit deux ans après l'effondrement de l'URSS. Étudiante, elle veut parfaire sa connaissance de la langue russe mais aussi partir à la rencontre des peuples, vivre une aventure, s'ouvrir au monde. À travers son voyage, on est dans un roman d'apprentissage. On suit Anne dans ses péripéties notamment avec l'administration. La corruption règne en maître, c'est une société de débrouillardise que la jeune française découvre naïvement.

Accueillie dans une famille, la narration nous tient au plus près des difficultés quotidiennes du peuple russe. Pensions et salaires des fonctionnaires fondent comme neige au soleil, les russes décrits au premier abord comme ”bruts de décoffrage" savent pourtant faire preuve d'hospitalité et de chaleur malgré les manques.

Anne, fascinée par une Russie toujours capable de se relever de tout, quelque peu aveuglée par son amour pour un jeune russe, refuse de voir certaines réalités

Faute d'argent, de jeunes étudiantes se prostituent, le bien public est pillé pour être revendu à des fins personnelles….

 

Avec sa fille, Clarisse, on découvre la Russie de 2015. Une géopolitique compliquée, une ville moins grise mais dévorée par un capitalisme plus sauvage. La jeune femme veut suivre les traces de sa mère, comprendre la passion russe de cette dernière, et que lui soit enfin révélé ce qu'elle croit être un secret de famille.

J'ai aimé le voyage que propose ce roman. Ce va-et-vient entre le Moscou de 1993 et de 2015 est bien mené. Comme Clarisse, le lecteur brûle de savoir comment s'est achevée l'aventure d'Anne.

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Bande Dessinée : Victor Hugo de Swysen,

Éditions HZ

80 pages au graphisme soigné pour parcourir la vie et les différentes facettes de Victor Hugo. Ce très bel album est dense, et si les images bénéficient d'un esthétisme irréprochable, il n'y en a pas moins à lire.

Cette lecture s'adresse donc aux adolescents et aux adultes qui veulent un panorama le plus large possible de la vie ainsi que de la carrière de Victor Hugo.

Tout est évoqué dans cet ouvrage.

Le 27 février 1802, Victor Marie Hugo naît à Besançon. De constitution fragile, on pense qu'il ne survivra pas.

Son enfance sera marquée par de multiples déménagements et par la désunion de ses parents.

L'auteur n'oublie personne de l'entourage du grand homme : ses frères, sa femme Adèle, ses enfants, petits-enfants, sa maîtresse « officielle », Juliette Drouet mais aussi les autres…

On suit également Victor Hugo dans son cheminement politique. Débutant son parcours dans les rangs des royalistes, il va petit à petit se pencher sur les misères humaines devenant le défenseur des enfants, l'opposant farouche à la peine de mort, le porte-parole de "l'éducation" contre la "répression".

Les belles phrases les plus célèbres sont remises ici dans leur contexte.

Hostile à Napoléon III, on accompagne Hugo dans son exil.

C'est bien sûr le Victor Hugo écrivain qui est le fil conducteur de cette vie riche en événements et rencontres. Pour chaque œuvre le lecteur a le plaisir de découvrir les circonstances de la naissance des idées, les conditions de travail de l'auteur et tous les événements liés au processus de création.

Avec cet ouvrage, Bernard Swysen nous offre à la fois un bel objet et une biographie intéressante qui nous permet de mieux mettre en relation tout ce qu'on connait déjà de l'écrivain, à son époque, aux événements historiques, politiques et à sa vie personnelle.

Un cinéma...

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Cinéma Victor Hugo Lumière

6 rue Gambetta

 

Très bien situé au centre-ville, ce petit cinéma classé art et essai propose des films d'auteurs français et étrangers.

Le cinéma propose également des événements thématiques. À noter, le 11 février la présence de Atiq Rahimi, auteur du livre "Syngué Sabour, Pierre de patience" pour son dernier film "Notre Dame du Nil" en partenariat avec la librairie les Sandales d'Empédocle.

Deux films...

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Play de Anthony Marciano

avec Max Boublil, Alice Isaaz et Malik Zidi

1h48, comédie, France

 

“En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans, il ne s'arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c'est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.”

 

Si ce film est assez sympathique, ce n'est absolument pas le portrait d'une génération.

« Play » est la succession de tranches de vie d'une bande de copains. L'ensemble est bien fait, on retrouve  l'effet caméscope, les acteurs adolescents sont très bien choisis, la ressemblance entre les comédiens qui incarnent les mêmes personnages à des âges différents est impressionnante.

Au premier abord, le propos semblait intéressant mais le film est trop nombriliste.

Rien ne transparaît du monde qui entoure cette petite bande d'amis. Apparemment, aucun fait social ni politique n'a suscité le moindre intérêt chez ces jeunes.

Si au début, on sourit volontiers de certaines situations : s'incruster à la boum de sa grande sœur, une séance de spiritisme, le jeu « action ou vérité »...  on finit par très vite se lasser !

Toutes les premières fois, toutes les soirées dansantes et alcoolisées s'enchaînent de façon monotone. À chaque période, on prend les mêmes et on recommence, on a le sentiment de tourner en rond. À aucun moment, le film ne prend de la hauteur. Les personnages sont plutôt attachants mais à petite dose, du coup le film est vraiment trop long.

Les nostalgiques égocentrés profiteront de leur séance pour revivre leur adolescence. Ceux qui voulaient retrouver l'air du temps d'une époque, ressortiront frustrés.

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Le photographe de Ritesh Batra,

avec Nawazuddin Siddiqui, Sanya Malhotra, Farrukh Jaffar,

1h50, drame, romance, USA, Allemagne

 

 

“ Raphi, modeste photographe, fait la rencontre d'une muse improbable. Miloni, jeune femme issue de la classe moyenne de Bombay. Quand la grand-mère du garçon débarque, en pressant son petit-fils de se marier, Miloni accepte de se faire passer pour la petite amie de Raphi …”

 

Malgré ce que l'on peut lire de-ci de-là, ce film n'a rien d'une romance. Certes on assiste à la rencontre d'un homme (qui n'a plus l'âge d'être désigné par le terme de « garçon » comme le fait le synopsis) et d'une jeune femme mais il s'agit plus de la découverte du milieu social de l'autre que de sentiments amoureux.

Le film intéressant et empreint de sensibilité reste malheureusement trop souvent hermétique aux spectateurs. Le cinéaste fait l'économie de dialogues qui nous permettraient de bien comprendre les pensées intimes des deux héros. On est certainement sensé comprendre mais le plus souvent on est réduit à supposer. Ces doutes nous conduisent la plupart du temps à voir ce qu'on a envie, à extrapoler en fonction de nos désirs et à s'écarter de la réalité du propos. La tentation et alors grande d'inventer notre propre film dans le film !

Il est vrai que ni Raphi, ni Miloni ne viennent d'un milieu qui favorise l'expression des sentiments personnels. On le comprend mais on regrette de manquer de clé pour tout appréhender.

L'intérêt reste pour ce qui est du tableau brossé de l'Inde d'aujourd'hui où le poids des traditions pèse encore comme un fardeau sur les épaules de chacun.

Raphi est pressé de toute part, il doit se marier, le célibat est une incongruité aux yeux des Indiens. De son côté, il s'est lui-même enchaîné au passé, refusant de se marier tant qu'il aura pas remboursé la dette de sa famille.

De son côté, Miloni vient d'une famille aisée et on la voit suivre les directives de celle-ci docilement. On décide tout pour elle, jusqu'à la couleur de ses vêtements.

Leur fausse idylle est un moyen pour Raphi de faire plaisir à sa grand-mère. Pour Miloni, c'est une aventure. Tout en douceur, elle découvre un milieu pauvre mais chaleureux.

Cela dit, quel que soit le milieu, la place de la femme dans la société indienne n'est guère enviable !

Au final, malgré les avancées de chacun, leur destin reste en forme de point d'interrogation.

... pourquoi pas ?

... vraiment pas mal

... à ne pas manquer

... à fuir !

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Spécial camping-car
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