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L'adieu à la nuit

André Téchiné

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avec Catherine Deneuve, Kacey Mottet Klein, Oulaya Amamra,

1h43, drame, France.


“Muriel est folle de joie de voir Alex, son petit-fils qui vient passer quelques jours chez elle avant de partir vivre au Canada. Intriguée par son comportement, elle découvre bientôt qu'il lui a menti. Alex se prépare à une autre vie.

Muriel, bouleversée doit réagir très vite... “

Un bel exemple qui prouve qu'il ne suffit pas d'avoir un bon sujet et des noms connus pour faire un bon film.

Le sujet est dans l'air du temps, pose question et mérite réflexion.

Pourquoi certains, sans que rien ne semble les y prédestiner, se tournent vers la religion ? comment glisse-t-on vers la radicalisation : quelles démarches, quelles rencontres ?

Comment peut-on empêcher un proche de se diriger vers l'irrémédiable ?

Malheureusement, le film n'est pas à la hauteur de ce questionnement. Il nous fait assister à la découverte, non seulement de la conversion mais surtout de la radicalisation, d'un jeune homme. Mais voilà, on ne fait que assister .

Le film n'offre aucun éclairage intéressant. Le seul élément relativement bien rendu est l'impuissance. Laisser faire ou empêcher, entraînent forcément la perte de celui que l'on ne reconnaît plus.

L'adieu à la nuit manque d'explications mais aussi d'émotions.

Certaines scènes sont dénuées d'intérêt pour le propos général, d'autres prennent de tels raccourcis, qu'elles sont peu crédibles.

L'empathie n'est pas au rendez-vous, d'autant plus que les acteurs ne jouent vraiment pas très bien. Le jeu de Catherine Deneuve est désespérément plat, récitant son texte dans un corps rigide et un visage sur lequel les émotions sont absentes.

L'adieu à la nuit apporte bien peu, sur le fond autant que sur la forme.


 

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