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Aquarius

de Klébert Mendoça

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"Clara, 65 ans est critique de musique retraitée. Veuve, elle vit dans un immeuble singulier, l'Aquarius, construit dans les années 1940 à Recife au Brésil. Un promoteur a racheté tous les appartements, mais elle se refuse à vendre le sien. Clara va entrer en guerre froide avec la société immobilière qui la harcèle."


Sur l'affiche du film on peut lire « le film qui a fait danser, rire et pleurer la Croisette »

Eh bien, je n'ai pas eu envie de danser, juste de remuer un peu la tête sur « Another one bites the Dust » de Queen durant la première scène.

Je n'ai pas eu non plus envie de rire. Juste sourire, notamment lors de l'anniversaire de la vieille tante. Deux petits enfants lui récitent gentiment un compliment. Pendant ce temps la vieille dame laisse son esprit vagabonder, son regard tombe sur un buffet qui lui a appartenu et elle revoit alors les scènes érotiques qu'elle a vécues et dont il a été le témoin.

Pleurer...oui ! ça, j'ai pleuré devant la longueur excessive du film. On a l'impression de vivre le quotidien de Clara en temps réel. Clara se lève, Clara s'étire, Clara boit un verre d'eau, Clara va à la plage, Clara fait ses courses... Ce parti pris nuit totalement au propos du film.

L'aspect sociétal et plus général sur le Brésil passe du coup, presque inaperçu malgré quelques bonnes scènes, notamment lors du face-à-face avec le promoteur. L'échange est intéressant, Clara lui faisant remarquer que la mauvaise éducation est injustement imputée aux pauvres mais se trouve plutôt chez les jeunes entrepreneurs aux dents longues. À quoi, elle se voit rétorquer qu'elle ne connaît rien au dur labeur puisqu'elle appartient à une classe sociale aisée. De même on comprend à demi-mot que le Brésil souffre de fortes accointances entre les différents composantes de la société : familles riches, journalistes, monde de l'entreprise, monde politique..

Un film d'une longueur standard (1h30 ?) aurait peut-être été suffisant !


 

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