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Une femme douce

Sergei Loznitsa

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avec Vasilina Makovtseva, 2 h 23, drame, France

Une femme reçoit le colis qu'elle a envoyé quelques temps plus tôt à son mari incarcéré pour un crime, qu'il n'aurait pas commis.

Inquiète et désemparée, elle décide de lui rendre visite. Ainsi commence l'histoire d'un voyage, l'histoire d'une bataille absurde contre une forteresse imprenable.

Quelle horreur ! Voilà ce que j'aurais aimé dire en sortant, pour évoquer le propos du film. Malheureusement, c'est surtout la forme qui est insoutenable !

Voilà un film qui se veut politique et qui, à mon goût, est totalement raté. L'usage excessif des plans fixes dépasse le supportable.

Certes, ils nous montrent bien la misère humaine, la violence d'une société en perdition et le désarroi de cette femme, face à l'absurdité d'un système qui n'a plus rien d'humain. Mais une fois enlevés les plans statiques sur le visage de notre femme douce quasi mutique, les paysages d'une tristesse infinie, la porte de la prison, les passagers du car, Il doit rester en tout et pour tout 20 minutes de film sur les 2h23 !

La dernière partie est encore pire : une envolée onirique dont on ne cherche même plus l'intérêt tant on s'ennuie !

Bref, 2h23 à gigoter sur son siège, à chercher la télécommande pour faire “avance rapide” Pour une fois, on aurait préféré être à la maison plutôt que dans une salle obscure ! c'est un comble ! On ne reste que dans le vain espoir d'avoir la réponse à une seule question, que bien sûr on n'aura pas.

Tant pis, on ne demande pas son reste, on sort de là totalement assommé !

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