top of page

Vivants

Alix Delaporte

effacer historique.jpg
1
essai4.png

avec Alice Izaaz, Roschdy Zem, Vincent Elbaz

drame, 1h23, 2024.


« Gabrielle, 30 ans, intègre une prestigieuse émission de reportages. Elle doit très vite trouver une place au sein d'une équipe de grands reporters. Malgré l'engagement de Vincent, le rédacteur en chef, ils sont confrontés au quotidien d'un métier qui change, avec des moyens plus réduits, face aux nouveaux canaux de l'information. »


Vivant est un film intéressant d'un point de vue informatif, qui se regarde sans déplaisir mais qui peine à emporter le spectateur. Alix Delaporte, qui a fait ses débuts comme journaliste cameraman à l'agence Capa, a voulu  « parler de la fin d'une époque » et souligner « la nécessité de préserver la fonction du journaliste, à savoir la recherche de la vérité. »


Si la cinéaste rend ici un hommage à cette profession, sa réalisation s'apparente plus à un documentaire qu’à une fiction. L'équipe mise en scène, avec ses personnalités diverses, attachantes mais bien souvent caricaturales, permet d'enchaîner toutes les situations dans lesquelles les reporters se trouvent à un moment donné de leur vie professionnelle. Il n'y a donc pas d'histoire mais une somme d'événements qui se succèdent. 


Le spectateur découvre le métier de journaliste reporter à travers les yeux d’une jeune femme engagée comme stagiaire. Témoin souvent muet mais actif du bouillonnement de l'équipe. Chacun joue sa partition très convenue et peu originale : Vincent, le pilier qui ne veut plus risquer sa vie sur les scènes de guerre, Kosta le désabusé, qui noie son mal-être dans les addictions, Camille la protectrice de son petit monde…


À vouloir tout montrer sur les aspects d'un métier, le film se disperse et ne fait que du saupoudrage. On perçoit que l'équipe doit faire face aux mutations d'un métier que chacun a choisi par passion. Mais même ce sujet, qui semblait être au cœur du propos, n'est que survolé. 

Les tournages coûtent cher, le nombre de  caméra est donc réduit, " les gens ne veulent plus voir d'image de guerre donc il faut privilégier les reportages sur les végans, la mafia chinoise…" 


Vivants ne traite rien en profondeur, même pas les relations personnelles entre les personnages principaux.

Entre la chronique et le film chorale, il ne reste que des acteurs impeccables et la découverte des coulisses de fabrication d'une émission de reportages.

icone retour.jpg
Retour vers l'escapade ou le parcours
bottom of page