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La culture est morte...vive la culture
10 décembre 2020
La culture est morte, vive la culture !
19 décembre 2020
Cette idée de parcours est née au carrefour de lectures et d'une effroyable constatation.
« Le baiser » de Sophie Brocas et les toutes dernières pages de « Crénom Baudelaire ! » de Jean Teulé nous ont donné envie d'évoquer le cimetière du Montparnasse peuplé de personnalités.
Cette idée avait été mise de côté en attendant des jours meilleurs... des jours moins confinés.
Avant de réaliser avec tristesse qu'en ce moment les seuls artistes que l'on peut voir sont justement ceux qu'on trouve dans les cimetières.
Alors, à défaut de voir une pièce de Ionesco, « Pourvu Qu'on Ait Livre's » a visité sa tombe. À la place d'une entrée au cinéma, nous avons cherché la dernière demeure de Joris Ivens...
En cette années 2020, la culture est morte par deux fois. Tel un phénix, nous pensions qu'elle renaîtrait le 15 décembre….il va encore falloir patienter...
« Pourvu Qu'on Ait Livre's » l'attend de pied ferme !
Une visite...
Cimetière du Montparnasse
3 boulevard Edgar-Quinet
75014 Paris
À sa création en 1824, il se nommait cimetière du Sud. Il fait partie de la mise en œuvre des premières politiques d'urbanisme.
Des théâtres...
Des cinémas...
Pour se restaurer...
Une librairie...
La librairie Odessa
20 rue d'Odessa
Une petite résistante, sachant qu'à quelques pas de là, l'institution qu'était ”l'oeil écoute” a mis la clé sous la porte.
Je souhaite à celle-ci de résister encore longtemps. Le lieu est petit mais c'est une authentique librairie de quartier, très sympa avec un accueil agréable et professionnel
Deux livres...
Le baiser de Sophie Brocas,
Julliard, 2019
“ En 1910, une jeune exilée russe découvre à Paris la vie de bohème auprès d'un sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Cent ans plus tard, une avocate est chargée d'identifier le propriétaire d'une sculpture, “le baiser”, scellée sur une tombe parisienne.
Élucider les raisons de la mort de l'inconnue devient, pour Camille, un combat personnel : rendre sa dignité à une femme libre, injustement mise au ban de la société”.
Crénom, Baudelaire !
de Jean Teulé, Mialet Barrault, 2020
“ Si l'oeuvre éblouit, l'homme était détestable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l'approchaient les pires insanités. Drogué jusqu'à la moelle, dandy halluciné, il n'eut jamais d'autres ambitions que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie. Dans ses vers qu'il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l'ignoble et le sublime”.
Un livre...hors thème
Les évasions particulières de Véronique Olmi,
Albin Michel, 2020
« Elles sont trois sœurs, nées dans une famille catholique modeste à Aix-en-Provence. Sabine, l'aînée, rêve d'une vie d'artiste à Paris. Hélène, la cadette, grandit entre son oncle et sa tante, des bourgeois de Neuilly-sur-Seine et ses parents, des gens simples. Marielle, la benjamine, apprend les secrets et les silences d'un monde éblouissant et cruel. Cette saga familiale nous entraîne de l'après Mai 68 à la grande nuit du 10 mai 1981. »
... pourquoi pas ?
... vraiment pas mal
... à ne pas manquer
... à fuir !