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Parcours spécial "Zola"

6 décembre 2019

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“Nulla dies sine linea”

 “Aucun jour sans écrire une ligne”, devise affichée au-dessus du bureau d'Émile Zola.

 

 Le grand écrivain, père du naturalisme, serait certainement un peu contrarié de voir qu’un “parcours” qui porte son nom le ramène avant tout à l'affaire Dreyfus et ne présente pas ses romans.

 Qu’il se rassure et qu'il m'en pardonne, ce n'est pas faute de les avoir lu mais plutôt parce que je ne me sens pas de taille à commenter ses œuvres qui m'ont littéralement ”fait tomber dans la lecture”.

 Dit ainsi, cela peut faire sourire mais c'est pourtant l'Assommoir qui m'a fait basculer, de la lecture “obligée” à la lecture “plaisir”.

 Aborder Zola à travers Dreyfus n’est en fait pas réducteur, le combat de l'écrivain pour la justice est l'aboutissement d'une vie et d'une carrière.

 “La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera”, c'est ainsi que Zola conclut le premier article qu'il consacre à l'affaire Dreyfus. Suivra son célèbre "j'accuse" dont la lecture n'a jamais cessé de me faire frissonner…

 Quelle plume, quelle force, quelle audace !

 Zola termine ainsi :  “Qu'on ose me traduire en cour d'assises et que l'enquête ait lieu au grand jour !  J'attends.”

(Cela a une plus belle et plus grande  envergure qu’un pitoyable : “ qu'ils viennent me chercher” !)

 

 Bonne lecture 

Deux pièces...

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Madame Zola de Annick Le Goff

Mise en scène Anouch Setbon avec Catherine Arditi et Pierre Forest.

Jusqu'au 31 décembre au Théâtre du Petit Montparnasse, 31 rue de la Gaîté, 75014 Paris

 

“1908. Une rencontre aussi improbable que pittoresque entre Alexandrine, veuve d'Émile Zola et un étonnant apothicaire réputé pour ses potions magiques.

Ce tête à tête amène madame Zola, personnage haut en couleur, à évoquer le grand écrivain.”

 

Une belle prestation de deux comédiens talentueux.

Cette pièce est l'occasion de retracer le parcours d'Émile Zola, de découvrir des anecdotes savoureuses mais c'est surtout un bel hommage à une femme qui méritait de ne pas rester dans l'ombre de son mari.

Durant la pièce, Alexandrine se demande à juste titre si Émile serait devenu Zola sans elle. Il semblerait que la réponse soit non !

La mise en scène, soignée, rend le fil de la narration intéressant, plus thématique que chronologique, les pièges de l'ennui sont habilement évités.

Les liens qui se nouent entre Fleury, l'apothicaire et Alexandrine Zola sont les prémices d'une psychanalyse. Cette pratique naissante ne convainc guère Alexandrine et donne lieu à des répliques pleines d'humour.

Cependant, le transfert des cendres de son mari au Panthéon est un bouleversement émotionnel tel qu'Alexandrine soulagera sa peine en confiant ses souvenirs et ses maux à son "psy" novice.

On découvre une femme d'un très fort tempérament.

Partie de rien, issue des bas-fonds, elle gérera la misère de son foyer pour laisser à Émile Zola tout le loisir de créer son œuvre.

Jeune femme ambitieuse, elle deviendra une épouse « embourgeoisée » mais pas résignée.

Furie déchaînée lorsqu'elle découvre qu'elle est trompée, elle fixera les règles mais n'aura de cesse de s'occuper des deux enfants de Zola.

Comme le dit Annick Le Goff, auteure de la pièce “Alexandrine avec son tempérament même, passionnée, excessive, jalouse, parfois conventionnelle, souvent anticonformiste, est un véritable personnage de théâtre”

 

Catherine Arditi incarne avec justesse une Alexandrine, tour à tour fragile et en en colère.

Pierre Forest est excellent dans le rôle du révélateur des tourments d'une femme dont la vie a été riche en événements.

Je suis Dreyfus dans l'affaire de Nathalie Ganem

avec Sarah Denys et Thierry Simon

Le texte de la pièce a été publié aux éditions L'Harmattan..

Pour se tenir informé de la vie de cette pièce, suivre la page Facebook de Nathalie Ganem.

15 octobre 1894, un officier juif français est accusé de trahison. La vie de Lucie et d'Alfred Dreyfus bascule.

Commence alors la célèbre affaire qui portera leur nom et qui occupera toute la France.

Mais au-delà de sa dimension idéologique et politique, que sait-on des victimes et de ce qu'elles ont vécu ? Cette pièce leur donne enfin la parole.

 

Une très bonne pièce à aller voir avec des adolescents. Ce spectacle a été créé d'après les souvenirs et la correspondance Alfred et Lucie Dreyfus. Il y a donc deux aspects qui s'offrent à nous sur scène. Un volet très pédagogique qui permet de comprendre le déroulement de cette terrible affaire et parallèlement une dimension profondément humaine.

 

Le Capitaine Dreyfus est un officier juif victime d'une collusion de multiples et odieux facteurs : antisémitisme, mensonges de l'armée, trahison, manque de courage politique...

 

Mais c'est aussi un homme aimant et aimé de sa femme et de ses enfants, un homme qui aime son pays et qui croit en sa justice.

“Mon colonel, j'ai tout supporté pendant cinq ans dans l'unique but de sauver l'honneur de mon nom. Ce but, je suis convaincu que je l'atteindrai aujourd'hui grâce à votre loyauté et à votre justice !”

 

Les deux acteurs sont excellents et la mise en scène sobre est particulièrement réussie.

Alfred et Lucie, séparés pendant 12 ans, sont réunis sur la même scène évoluant parallèlement à travers leurs lettres et pensées intimes.

Le passage où il est question du célèbre “J'accuse” de Zola est d'une belle intensité.

 

On peut reprocher à la pièce quelques anachronismes mais ils servent le propos général, cela peut donc ouvrir le débat pour évoquer d'autres injustices

Un film...

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J'accuse de Roman Polanski avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner

2h12, drame, historique, France, Pologne.

 

 

“ L'affaire Dreyfus dura 12 ans. Dans cet immense scandale se mêlent, erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme.

L'affaire est racontée du point de vue du lieutenant-colonel Picquart, qui une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le capitaine Dreyfus avaient été fabriquées.”

 

Un bon film, les acteurs sont excellents, les images esthétiques sans en faire trop, le fil de narration clair, Roman Polanski a fait oeuvre utile.

Le temps qui nous sépare de l'affaire (Dreyfus sera réhabilité en 1906) permet d'atténuer les passions et de rendre un propos plus conforme à la réalité : humainement, Alfred Dreyfus n'est pas un homme très attachant, Picqard n'est pas un héros au grand cœur.

Cette distanciation donne un film qui manque parfois d'émotion (sauf la scène de dégradation) mais d'une grande utilité pédagogique pour les jeunes générations.

 

Le déroulement de l'affaire est entièrement vu à travers le regard de Picqard. L'utilisation de flash-back permet une bonne compréhension, tout en évitant l'ennui de la longueur. Au plus près de l'appareil militaire, les manipulations nous sont révélées de l'intérieur : mensonges, fabrication de faux..., nous montrent à quel point cette grande famille qu'est l'armée n'est pas très honorable.

Pourtant, c'est elle que Picqard veut sauver, avant même Dreyfus en tant que personne humaine.

Picqard, antisémite, ne révèle l'affaire que pour protéger l'armée des possibles accusations d'erreur judiciaire et la suspicion d'avoir laissé en liberté un coupable.

Ce qu'il apprendra à ses dépens, c'est que ce n'est pas une véritable erreur. Beaucoup de ses responsables savaient que Dreyfus n'était pas coupable, le seul tort de ce dernier devient alors d'être juif.

On suit avec plaisir l'enquête, découvrant les services du renseignement du 19e siècle : des filatures pas très discrètes, des photos floues, des écoutes au stéthoscope... les reconstitutions de Paris sont très soignées.

Un petit manque vient de l'ambiance. On voit régulièrement les antidreyfusards déverser leur haine mais pas assez les affrontements avec les dreyfusards.

Une très bonne et terrible scène d'autodafé, qui pourrait tout droit être sortie d'un film sur le nazisme, souligne les prémices des horreurs qui exploseront 40 ans plus tard.

L'affaire Dreyfus a divisé la France, mais plus encore s'est insinuée dans les familles.

Il est un peu dommage que Roman Polanski ait réduit les dreyfusards à une petite poignée d'hommes même si celle-ci réunit Zola et Clémenceau.

Une librairie...

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L'Émile, 136 Avenue Émile Zola

75015 Paris

 

Une très bonne librairie pour enfants et ados. Les livres sont très bien mis en valeur et très bien répertoriés en fonction des âges.

Des événements sont régulièrement organisés comme des séances de dédicaces.

Un beau rayon propose un très large choix des œuvres étudiées au collège et au lycée... Donc plus d'excuses pour fréquenter les plateformes qui proposent des envois express ! même si votre ado vous prévient la veille qu'il doit se procurer un livre de Zola, Hugo, Flaubert…

Une pièce est dédiée aux livres en langue anglaise, les amateurs de la langue de Shakespeare en culotte courte trouveront leur bonheur !

Trois livres...

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Assassins ! de Jean-Paul Delfino,

Éditions Héloïse d'Ormesson, 2019

 

“En 1898, la publication de j'accuse...! plonge la France dans un climat délétère où l'antisémitisme s'affiche fièrement. Au cœur de l'affaire, Émile Zola, conspué par les ligues d'extrême droite est identifié comme l'homme à abattre.

Aussi, lorsqu'en 1902, l'auteur des Rougon-Macquart succombe à une intoxication au gaz méphitique, la piste du meurtre ne peut pas être écartée.

Reste à savoir qui, parmi ses proches ou ses détracteurs, avait tout intérêt à le faire taire.”

 

Les circonstances de la mort d'Émile Zola sont troubles et c'est dans cette brèche que Jean-Paul Delfino s'engouffre avec succès. L'auteur nous livre sa version des faits : un assassinat commandité par l'extrême droite.

En parallèle Émile Zola, à terre, à deux doigts du trépas, passe en revue ses proches se demandant, qui de sa femme, sa maîtresse, ses domestiques peuvent vouloir sa mort.

Ce livre est une belle occasion de faire une biographie légère du grand écrivain. On retrouve son parcours exceptionnel sans passer par les contraintes didactiques du genre.

Au fond, la vie du « père » du naturalisme est presque aussi romanesque que ses ouvrages.

La mort prématurée de son père plonge la famille dans la misère. Sans cesse vilipendé parce que pauvre et d'origine italienne, Émile Zola s'accroche à ses rêves. Il se voit poète, il sera un grand romancier.

Jean-Paul Delfino nous passe habilement en revue toutes les étapes importantes de la vie de l'écrivain : ses amours, ses amis, ses combats...

En parallèle, c'est un tableau peu reluisant d'une société antisémite qui se dessine au fil des pages. ”la France aux français » est un slogan tristement ancien !

« Assassins ! » roman très bien écrit, propose des passages truffés d'humour notamment dans la description de la rencontre, imaginée par Delfino, entre l'auteur de « J'accuse » et Alfred Dreyfus.

Il décrit une rencontre largement fantasmée par Émile Zola, qui s'avérera décevante, l'ancien capitaine restant malgré tout trop « militaire » pour son défenseur. Il en arrive à se demander si ce personnage, dont le costume est trop petit pour être un héros, méritait tous les désagréments qu'il a vécus pour lui !

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 Émile Zola, non à l'erreur judiciaire de Murielle szac,

Actes Sud Junior, 2011

 

“J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire (...)

J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités du siècle (...)

Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur, ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme.”

 

Alexandrine Zola relate le procès de son époux, engagé dans la dénonciation de l'erreur judiciaire dont est frappé le capitaine Alfred Dreyfus, accusé de trahison.

 Ce petit ouvrage mi-documentaire, mi-roman, qui s'adresse aux 10-14 ans est d'une grande qualité.

Très bien écrit, il se met à la portée des jeunes lecteurs, sans édulcorer le propos.

 

Le livre démarre sur l'ouverture du procès d'Émile Zola, suite à la publication de sa célèbre lettre ouverte ”j'accuse”.

Par l'intermédiaire d'Alexandrine Zola, Marielle Szac fait parfaitement vivre le climat d'extrême tension, les violences et l'antisémitisme terrible qui se dévoilent lors de l'affaire Dreyfus.

À travers une narration habile, l'auteur trace les grandes lignes de l'affaire mais également le parcours et la vie de l'écrivain. Le tout en 70 pages autant dire que c'est une prouesse !

 

De nombreux ouvrages de cette collection Actes Sud junior  “Ceux qui ont dit non” sont disponibles. Ils sont un bon moyen d'éveiller les consciences des citoyens en herbe.

"Lucie Aubrac, non au nazisme"

"Rosa Parks , non à la discrimination raciale"

"Olympe de Gouges, non à la discrimination des femmes"......

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Les Zola, bande dessinée de Méliane Marcaggi et Alice Chemama

Dargaud 2019

“On connaît l'immense écrivain des Rougon Macquart et l'auteur engagé de j'accuse mais que savons-nous d'Émile Zola l'amoureux ? Quelles ont été les femmes de sa vie ? Comment l'ont-elles aidé à accomplir son œuvre ? Au prix de quels sacrifices ?”

 

Une très bonne bande dessinée, bien écrite autant que bien illustrée. Certaines planches ont un graphisme qui porte le propos, d'autres plus artistiques soulignent une grande qualité esthétique. Si ce n'était sacrilège, on découperait bien quelques vignettes pour les encadrer.

Le seul défaut de cet ouvrage tient sûrement dans son titre !

Chez les Zola il est vrai, il n'y a pas que Émile. Il y a sa mère, sa femme, sa maîtresse, ses enfants et c'est un peu ce que promet titre et quatrième de couverture.

Or, en toute objectivité, la bande dessinée aurait dû s'intituler ”Alexandrine Zola”.

Choisir de parler d'elle, n'est pas un mal, bien au contraire. Il est totalement salutaire de faire enfin sortir les femmes de l'ombre des grands hommes. Par contre, j'aurais préféré que le propos soit plus clairement établi.

Les premières pages sont consacrées aux amours libres d'Alexandrine qui s'appelle alors Gabrielle et dont Cézanne dit "qu'elle appartient à tout le monde".

On comprend bien pourquoi, fortune faite, madame Zola n'aura pas très envie de maintenir des liens étroits avec le peintre pourtant ami d'enfance d'Émile.

De nombreuses pages décrivent par le menu l'enfance et la vie de jeune fille d'Alexandrine. C'est très instructif tout en étant un beau témoignage de la condition féminine au 19e siècle.

On regrette tout de même que l'impasse sur l'enfance pauvre d'Émile Zola soit si grande. Après tout, dans la tribu des Zola, avant Alexandrine il y avait la mère de l'écrivain. Cette dernière aurait mérité qu'on s'attarde un peu sur les difficultés de sa vie.

Ici tout est vu par le prisme d'Alexandrine : celle qui croit en son talent, celle qui fait bouillir la marmite avec trois fois rien, celle qui l'entraîne dans le Paris populaire pour nourrir son œuvre, celle qui crée un cercle littéraire autour de son mari…

Il est vrai que dans tous les ouvrages, on constate qu'Alexandrine Zola a toujours mis en œuvre les conditions pour que Émile Zola puisse écrire.

Cela dit il n'est peut-être pas utile d'en faire trop…

N'oublions pas tout de même que la plume, c'est Émile qui la tient et que si il a eu beaucoup besoin de sa femme, ce n'est pas pour découvrir la misère qu'il a lui même beaucoup côtoyée.

Deux lieux...

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 Maison d'Emile Zola

 26 rue Pasteur

 78670 Médan


 

 Pour avoir eu le plaisir de faire la visite il y a une dizaine d'années, je sais à quel point elle ”vaut le coup” !

 En 2011, on s’est réjoui d'un projet de rénovation mais surtout de la création d'un musée Dreyfus sur le site.

 Aujourd'hui, on s'inquiète, la réouverture de la maison Zola prévue en 2018 (comme l'annonce toujours le site officiel) est repoussée à 2020.

 C'est Pierre Bergé qui voulait un musée  “contre l’injustice et l’intolérance”.

 Est-ce le décès de ce dernier en 2017 qui explique les retards ? Les informations restent bien partielles et floues.

 

 La maison d’Émile Zola est un véritable témoignage littéraire. Acquise en 1878 grâce au succès commercial de “L'Assommoir”, le domaine se transformera au fil de la production littéraire du père du naturalisme.

 Zola dessine le parc, agrémente la maison de deux tours, il crée le décor dans lequel il écrit et reçoit ses amis.

 Le visiteur évolue en plein cœur des ”Soirées de Médan”.

 La joyeuse troupe (Émile Zola, Guy de Maupassant, JK Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis) formalise ces agréables moments dans un recueil de nouvelles, “Les Soirées de Médan” publié en 1880.

 La visite, du temps où elle était possible, était à la fois charmante car bucolique et enrichissante du point de vue culturel.

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 Maison d'Émile Zola à Paris

 21 bis rue de Bruxelles 

75009 Paris

 

 Émile Zola a beaucoup déménagé et connu beaucoup de quartiers parisiens. La pauvreté a souvent fait chercher par sa mère les logis les moins chers, voire fuire les dettes….

 Adulte, l'auteur a déménagé pour toujours mieux, à la hauteur de ses finances, toujours plus solides à chaque succès littéraire.

 Beaucoup de ces lieux n'existent plus aujourd'hui. Mais on peut encore voir de l'extérieur l'hôtel particulier dans lequel l'écrivain est mort en 1902.

 On peut regretter que le bâtiment ne soit pas classé, ainsi les travaux ne sont pas soumis à autorisation. Les deux panneaux peints et datant du 19e siècle ont déjà disparu sous une couche de peinture..

 On peut déplorer que Zola qui a si bien décrit le Paris de son époque, n'ait pas le droit à un musée parisien, même petit !

... pourquoi pas ?

... vraiment pas mal

... à ne pas manquer

... à fuir !

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