top of page

2084

Sansal Boualem

photo (7).heic
2
essai4.png

Collection Blanche, Gallimard, 2015, grand Grand Prix du roman de l'Académie Française.

"L'Abistan, immense empire, tire son nom du Prophète Abi, ”délégué” de Yölah sur terre.

Son système est fondé sur l'amnésie et la soumission au Dieu unique.

Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants."


On retrouve les éléments principaux du roman de George Orwell. La destruction du langage, la destruction des objets qui appartiennent à l'histoire, la manipulation de la vérité pour mieux asservir le peuple.

Dans 2084, Ati est le Winston de 1984.

Ati met en doute les certitudes imposées. Ici Big Brother, c'est la religion unique. Il se lance alors dans une enquête sur l'existence d'un peuple de renégats qui vit dans des ghettos sans le recours à la religion.

Boualem Sansal s'attaque sans concession aux dérives et à l'hypocrisie du radicalisme religieux.

D'une écriture magistrale, 2084, la fin du monde est un l'ouvrage qui fait peur, qui fait réfléchir et qui a pour vocation de bousculer les consciences.

Je ne vous cache pas que la lecture est parfois un peu difficile.

Choisissez bien votre moment pour en profiter pleinement !

Évitez la plage et ses distractions, évitez la pièce où se trouve le sapin avec les enfants qui braillent en faisant la farandole et enfin évitez les périodes où vous êtes trop fatigués et où vous avez tendance à vous endormir au bout de 2 pages !

Avec ce livre il faut suivre un peu !

il me semble que la fin est moins désespérée que celle d'Orwell... enfin il me semble !

Vous me direz ce que vous en pensez.

icone retour.jpg
Retour vers l'escapade ou le parcours
bottom of page