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Anges de Berlin

Deshors Sylvie

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Anges de Berlin de Sylvie Deshors,

Rouergue, 2007


“Normalement, ce sont les filles qui se tirent sans prévenir, pas les mères. Mais lorsque Mary disparaît lors d'un concert à Berlin, sa fille, Solti, ne pouvait pas imaginer que ce week-end prendrait la tournure d'une course-poursuite et d'une enquête sur le passé.”

Prix Polar Jeunesse du Salon Polar and Co de Cognac en 2007.

Ce livre ne m'a pas plu mais ce n'est ni étonnant, ni grave, dans la mesure où il ne s'adresse pas à moi. Acheté par erreur je l'ai quand même lu bien que l'âge de mon adolescence soit largement révolu.

Si je me place du point de vue d'un jeune lecteur, les seuls points d'intérêt de ce roman ; la ville, les affrontements extrême gauche/néonazi, les hakers, sont réels mais bien minces par rapport à la médiocrité de l'ensemble.

Il est question ici du passé de Berlin. La jeune Solti va découvrir le passé de sa mère. Celle-ci a appartenu à un groupe militant anarchiste, ce qui donne l'occasion d'évoquer les tensions politiques berlinoises très particulières avec la résurgence des groupuscules néo-nazis.

Malheureusement, si l'idée du départ est assez prometteuse, la suite ne tient pas ses promesses. On se retrouve plongé dans un méli-mélo où les malversations financières prennent largement le dessus sur les idées politiques.

Pour retrouver sa mère, notre jeune héroïne a bien de la chance... elle trouve très (pour ne pas dire trop) rapidement un réseau d'aide hyper dévoué.

On entre alors dans l'univers des punks “anarchos hackers”. Le personnage de Nof est bien sympathique : vieux punk bourru au grand cœur. Par chance, il est également un pro de l'informatique. Dans ce domaine on ne comprend vraiment pas ce qu'il fait... mais a priori c'est efficace !

Dans le domaine de l'exploration des relations mère-fille, le début est plutôt pas mal.

Solti, durant ce séjour à Berlin, prend petit à petit conscience, d'une part de son attachement à sa mère, mais aussi de son existence en dehors d'elle.

Les phrases courtes choisies pour la narration soulignent bien la peur de la jeune fille seule dans une ville inconnue, dont elle ne connait pas la langue.

Il me semble que pour apprécier ce roman de bout en bout il ne faut pas se contenter d'être jeune, il faut aussi être bien peu exigeant.

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