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Brassens, des souvenirs ;;;

Fallet Agathe

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Équateur, 2021


« J'écoute Brassens. Quand c'est lui qui chante, personne ne devrait s'autoriser à le chanter. Sa voix ne s'est pas encore effacée, que je sache. Et si cela arrive, on le lira et on le lira encore. On aime réellement Brassens. Mais Georges est oublié. Il était en chair et en os. Il était tellement beau, incroyablement beau. Reste sa voix, il ne faut pas la couvrir. »


Ce livre a un certain mérite, celui de se lire vite. Agathe Fallet prévient le lecteur dès le départ, l'avertissant qu'elle n'est ni écrivaine, ni poète…

On s'en rend compte assez rapidement. On peut également être étonné du titre de sa préface : « Avertissement au lecteur, s'il existe. » On est alors en droit de se demander pour qui et pourquoi elle écrit ?

Sûrement pour elle seule, ce qui rend bien peu passionnant son livre. Cela ressemble à une déclaration d'amour d'une femme mariée à un autre. Ou encore à un hommage d'une admiratrice prête à voir dans n'importe quel petit signe de politesse une grandeur d'âme : Georges Brassens est invité, on lui sert du lapin alors qu'il déteste cela, il ne dit rien. Nous on appelle cela, être bien élevé, Agathe Fallet y voit de la générosité !


Dans les quelques pages de cet ouvrage, le lecteur voit défiler une série de petits souvenirs sans grand intérêt, sauf pour l'auteure.

Parfois on sent une certaine perfidie larvée à l'encontre de certains autres membres de l'entourage de Brassens. Ces passages n'ont pas de sens pour les non initiés, qui ne sont pas au fait de la vie privée du chanteur.


Le seul intérêt réside dans l'évocation de l'ambiance d'un temps révolu ; le Paris des années 50, la traversée de la France en voiture avant les autoroutes, les chambres de bonnes, les cafés enfumés où on jouait à la belote…

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