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Calligrammes, poèmes de la paix ..

Apollinaire Guillaume

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Gallimard, NRF

1925 et 2014 pour la présente édition


La version poche peut aisément être un livre de chevet, l'avantage avec les recueils de poésies c'est qu'on n'est pas obligé de les lire d'un seul trait. Un petit poème de temps en temps, ne peut pas nuire !

La présente édition est plus compliquée à lire au lit où dans le métro.

Par contre, c'est une véritable œuvre d'art, une belle idée de cadeau aussi bien pour le fond que pour la forme.

Apollinaire n'est certes pas l'inventeur de cette forme particulière qui consiste à disposer des vers en forme de dessin, mais en ce début du 20e siècle, il a modernisé le genre et inventé le mot formé par la contraction de “calligraphie” et “idéogramme”. Ce mot valise signifie “belles-lettres”.

Apollinaire dit qu'il veut pourchasser la lourdeur, l'ennui du sérieux. Quelle belle réussite avec ses calligrammes qui permettent “d'écrire en beauté”.

Selon un spécialiste de la typographie, le calligramme relève de quatre domaines : la littérature, la peinture, la calligraphie mais aussi la philosophie.

Apollinaire, dans ce recueil ,mêle ses passions. On dit qu'il aurait déclaré parodiquement à son ami Picasso : “moi aussi, je suis peintre ! ”.

L'ouvrage s'ouvre sur le célèbre portrait de Guillaume Apollinaire, la tête bandée après avoir été touché par un éclat d'obus, réalisé par Picasso.

Le recueil est dédié à la mémoire de René Dalize, ami d'enfance du poète, mort à la guerre.

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