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Celle Qui fuit et celle qui reste

Ferrante Elena

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Gallimard 2017 (pour la traduction française)


"Après “L'amie prodigieuse” et “Le nouveau nom”, ce troisième volume poursuit la saga dans laquelle Elena Ferrante raconte 50 ans d'histoire italienne et d'amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila

Comme beaucoup, j'attendais cette suite avec impatience ."


Il faut dire qu'Elena Ferrante sait y faire ! Les deux volumes précédents s'achevaient sur un rebondissement dont on voulait éperdument connaître la chute.

Un peu à la manière de la fin de saison d'une série télé.

Malgré cet habile procédé, l'attente n'est pas récompensée par un si grand plaisir de lecture que ça !

Dans cette suite, il y a un certain nombre d'éléments très intéressants mais cela ne suffit pas à faire renaître ou même maintenir l'engouement du premier volume.

Tout ce qui touche à l'Italie est vraiment très pertinent. C'est une bonne idée de faire évoluer ses deux héroïnes, dans deux mondes différents. Ainsi l'auteur nous donne à voir chaque événement, avec d'un côté, la vision du monde des intellectuels et de l'autre, la vision de la classe ouvrière.

Dix ans d'histoire de l'Italie, 1968 à 1978, avec la montée des mouvements féministes, l'organisation de la protestation ouvrière, on assiste aux bouleversements sociaux mais aussi politiques, d'un pays en marche vers la modernisation.

Malheureusement, en contrepoint, l'intérêt pour l'histoire personnelle des deux héroïnes s'émousse ! L'intrigue tourne en rond, je me suis fortement lassée des “Je t'aime, moi non plus”

Trop de retournements de situation “tuent” la surprise du retournement de situation.

Il est sûr que je lirai le quatrième et dernier volume pour savoir comment cette histoire se termine pour Elena et Lila, mais l'impatience de l'attente sera désormais beaucoup moindre.

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