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Ceux d'ici

Dee Jonathan

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Plon, 2018

"Howland, petite ville du Massachusetts, est un havre de paix pour les vacanciers venus de New York. Mark, lui, fait partie des locaux. Entrepreneur en bâtiment, il peine à joindre les deux bouts. Engagé par Philip Hady, New Yorkais richissime, il est fasciné par cet homme qui brasse des millions. Et si le moment était venu pour lui de tenter sa chance ? Avec son frère Gerry, il décide de se lancer dans les placements immobiliers.

Lorsque Hady devient maire de la ville, utilisant ses fonds privés pour faire la pluie et le beau temps, le fossé se creuse encore un peu plus entre le New-Yorkais et “ceux d'ici”."


Roman qualifié de “chef-d'œuvre de la littérature américaine” et de “roman social brillant”, dont la lecture n'est pas désagréable, n'est pas à la hauteur !

C'est un assez bon ouvrage dans la catégorie “portrait de l'Amérique” mais trop souvent le propos reste flou. On ne sait pas toujours à quelle conclusion l'auteur veut nous mener. On suit une certaine Amérique, sur une dizaine d'années après les attentats du 11 septembre.

On se rend assez bien compte à quel point les certitudes des Américains ont été ébranlées et les répercussions économiques immédiates.

Il y a dans ce roman beaucoup de personnages. Ce n'est pas ici un problème majeur car chacun est bien identifié. Par contre, les différents portraits sont très inégaux. Le personnage principal, Mark est plutôt bien dressé. On comprend bien ce qui l'anime. Il incarne parfaitement le rêve américain, ce désir de réussite qui n'est autre que “faire de l'argent”.

Dans cette course, les échecs ne sont que plus dévastateurs.

D'autres personnages sont par contre peu fouillés alors que leur importance dans la narration est considérable. On comprend mal les motivations de ce Hady, homme richissime dont on pressent qu'il incarne un nouvel autoritarisme.

Il y a une attente au cours de cette lecture. On a très envie de connaître la destinée de chacun, malheureusement la fin m'a laissée perplexe et si message il y a, il m'a échappé.

En tous les cas, une fois la lecture achevée, une réflexion m'est venue instantanément : Une société qui court après la spéculation laisse peu de place à la culture et à la richesse des rapports humains désintéressés.

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