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Chanson de la ville silencieuse

Adam Olivier

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Flammarion, 2018


“Je suis la fille du chanteur. La fille seule au fond des cafés qui noircit des carnets, note ce qu'elle ressent pour savoir ce qu'elle ressent. La fille qui se perd dans les rues de Paris au petit matin. La fille qui baisse les yeux. Je suis la fille dont le père est parti dans la nuit. La fille dont le père a garé sa voiture le long du fleuve. La fille dont le père a été déclaré mort.”


Ce n'est pas la quatrième de couverture qui m'a poussée vers ce livre. D'ailleurs, si cela n'avait pas été Olivier Adam, dont j'ai apprécié les deux ouvrages précédents, je n'aurais pas été tentée par celui-ci !

Ma déception n'a pas été totale mais je n'ai pas été conquise par cette lecture.

L'ensemble du livre est à l'image de la quatrième de couverture, ce que pour une fois je regrette. On n'a plus à faire à un long poème,  qu'à un roman.

L'intrigue doit certainement tenir en cinq pages. Le reste n'est que considérations poético- nostalgiques dans un style empreint d'emphase.

“s'effondrent en douceur” , “dévale sans hâte”... c'est beau, mais dans un roman cela parasite quelque peu les images mentales du lecteur.

Cela dit la construction du livre est très habile puisque j'avais terriblement envie de découvrir le fin mot de l'histoire, alors même que son fondement ne m'intéressait que moyennement !

Les interrogations de ce chanteur à succès qui cherche son “moi”, la vie d'une enfant de star, "sexe drogue et rock'n'roll", sa quête identitaire et ses difficultés à trouver sa place dans ce monde, me laisse au bord de l'indifférence.

J'ai donc suivi cette jeune femme, effacée et fragile, victime d'un fort sentiment d'abandon, avec peu d'enthousiasme.

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