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Un dimanche de révolution

Guerra Wendy

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Buchet Chastel, 2016


"Cléo est une poétesse et écrivaine reconnue partout dans le monde, sauf sur son île, à Cuba. Là, on la soupçonne de pactiser avec l'ennemi.

Ailleurs, à New York, à Mexico, les Cubains en exil se méfient aussi, elle pourrait bien être une infiltrée...

Partout où elle cherche refuge, refusant de renier qui elle est, une femme cubaine, une artiste, on la traque."


Comme je regrette que ce livre ne m'ait pas plu !

Sauf (trop) rares exceptions, j'accroche difficilement à la littérature latino américaine. Pourtant, ce n'est pas faute d'en avoir envie.

Dépouillé du style,  “un dimanche de révolution” est pourtant une très bonne histoire. On y perçoit La Havane, dans son faste décrépi, la souffrance d'être épié et pourtant l' incapacité à se résoudre totalement à vivre ailleurs.

“Sur cette île, la vie privée est comme l'hiver ou la neige, juste une illusion”, une très belle phrase qui résume bien le désarroi de toute une génération qui attend la fin d'une révolution à l'agonie.

Malheureusement, le style est à la limite du supportable. La jeune héroïne, Cléo nous fait part de ses sentiments, de son travail littéraire, de ses amours, de son enquête sur ses parents, le tout d'une façon très décousue et dans un espèce de fatras poético-politique qui nous fait complètement décrocher de la narration.

On finit par lire des pages entières, sans plus comprendre de quoi il s'agit. Beaucoup de questions restent sans réponse, le récit manque de clarté. On passe d'un sujet à un autre, sans réelle transition et les grandes envolées lyriques sont sans intérêt.

C'est dommage, l'histoire de fond était pourtant très intéressante avec de très beaux passages sur Cuba.

La lecture est vraiment trop laborieuse pour prendre un réel plaisir à lire cet ouvrage.

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