top of page

E.Manet, B.Morisot...

Jaffredo et Galli

photo (7).heic
1
essai4.png

Éditions Glénat, 2017


“1868, Berthe Morisot, peintre en devenir, rencontre le sulfureux Édouard Manet. Elle est impressionnée par son charisme et sa vision de l'art. Il est séduit par son intelligence et sa beauté. Véritables alter egos, ils ne cesseront de s'influencer mutuellement”.


Quelle déception ! Après avoir découvert de très bonnes bandes dessinées sur le milieu de l'art (Camille Claudel, Modigliani…) celle-ci n'est vraiment pas à la hauteur qu”on attend du genre.

La forme n'est pourtant pas inintéressante. L'histoire est construite par le dialogue épistolaire entre Berthe Morisot et sa soeur. C'est assez original mais cela ne suffit pas car le résultat manque de relief.

Il y a de très belles planches du point de vue graphique mais les “scènes” qui se succèdent sont bien plates.

Dans certains cas le choix de la police est esthétique mais peu lisible ce qui ne permet pas une lecture fluide.

Cela dit, la plus grande déception est plus profonde que ça. Lorsqu'on tient entre ses mains un ouvrage dans lequel il est question d'une femme peintre au 19e siècle, il me semble qu'on est en droit d'attendre qu'elle soit un peu plus mise en avant !

J'aurais aimé que cette bande dessinée mette l'accent sur son travail et sa position particulière dans un monde et un siècle d'hommes. Ce n'est tout de même pas rien que cette femme, née en 1841, ait eu une vraie place dans le groupe impressionniste, respectée et admirée de ses camarades qui ne sont pas moins que Degas, Renoir, Monet...

La bande dessinée met en lumière une histoire d'amour qui n'est pas avérée avec Édouard Manet (son beau-frère), il y avait à mon avis autre chose à raconter.


 

icone retour.jpg
Retour vers l'escapade ou le parcours
bottom of page