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En attendant Bojangle

Bourdeaut Olivier

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édition Finitude, 2015.

"Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur « Monsieur Bojangle » de Nina Simone.

Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Celle qui donne le ton, c'est la mère feu follet imprévisible.

Un jour pourtant, elle va trop loin. Père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable."


Une belle histoire bien écrite.

À la lecture de toute la première partie, on est réjoui. Il est vrai que la mère du narrateur, totalement extravagante et pleine de poésie, nous charme. Certains passages font sourire avec bienveillance. Son expérience du monde du travail, qui n'a même pas duré un jour, vendeuse chez un fleuriste (elle donnait les bouquets ne pouvant pas concevoir de vendre de la poésie),  la présence d'un oiseau exotique « mademoiselle superfétatoire » en guise d'animal domestique,  les repas inattendus, un rôti au goûter ou à minuit.

Puis petit à petit, on s'achemine vers l'émotion. La deuxième partie du livre se fait plus grave. L'extravagance laisse place à la folie. Mais amour et poésie seront toujours là,  présents jusqu'à la dernière page.

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