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Femme à la mobylette

Seigle Jean-Luc

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Flammarion 2017

"Abandonnée par tous, avec ses trois enfants, Reine n'arrive plus à faire face. Sa vie finit par ressembler à son jardin qui n'est plus qu'une décharge. Seul un miracle pourrait la sauver... Et il se présente sous la forme d'une mobylette bleue. Cet engin des années 1960 lui apportera t-il le bonheur qu'elle cherche dans tous les recoins de ce monde et surtout à quel prix ?"

Certains romans tirent leur force de la multiplicité des thèmes abordés. D'autres à trop chercher la multiplicité, deviennent brouillons et nous égarent au point de nous faire perdre l'intérêt du roman. Malheureusement, pour moi, “Femme à la mobylette” appartient à la deuxième catégorie.

Le texte est beau, l'écriture sensible mais le fouillis est tel que l'intérêt ne survit pas.

Pourtant le roman commence bien. C'est le beau portrait d'une femme ordinaire, au bout du rouleau. On s'attache à cette Reine, se demandant comment elle va s'en sortir, frissonnant à l'idée qu'elle en soit au point où elle pourrait commettre le pire.

Et puis très vite, on se perd, on sort brutalement du roman social auquel on commençait à prendre goût. On ne sait plus ce qu'on lit : les déséquilibres psychiques, la couture, le communisme, la figure du Christ, le passage des morts dans l'au-delà, la peinture...

Du coup, on ne suit plus les personnages avec intérêt mais avec inquiétude se demandant sur quel chemin veut nous emmener l'auteur.

Au final, je n'ai même pas la réponse à cette interrogation !

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