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Marx et la poupée

Majidi Marianne

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 édition le nouvel Attila 2017.


"Depuis le ventre de sa mère, Marianne vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère, son père en exil à Paris."


On retrouve les principaux éléments déjà développés dans “Désorientale” de Negar Djavadi (livre présenté dans le parcours à Reims et que vous pouvez aussi retrouver dans la rubrique “Mes livres”)

Marianne Majidi nous expose la violence de cette révolution manquée pour les libertés. Au fil des pages, on ne peut qu'être révolté face aux agissements, à l'existence même,  de la “police des mœurs”. On frémit d'indignation quant à la violence quotidienne faite aux femmes.

On ne peut concevoir un tel système, quels qu'en soient les fondements, qui prive de toutes les libertés individuelles et de conscience.

Parallèlement, on est ému à la lecture de tout ce qui touche à l'exil.

Exil qui te sauve la vie, exil qui te garantit une certaine liberté, mais exil qui te fait tout perdre : tes biens, ta famille, ta langue...

Ce terrible déchirement est parfaitement restitué à travers le regard de cette enfant qui voit avec dégoût un croissant et qui découvre qu'elle a perdu jouets et maison pour un 15 mètres carrés avec wc sur le palier.

Myriam Majidi nous fait vivre toutes les étapes de l'exil : le refus, la difficulté de s'intégrer, le désir de retour, suivi du désir de tourner définitivement la page.

Tour à tour, ces racines sont vécues comme fierté ou fardeau.

Le propos de ce roman est complexe, instructif et très intéressant. En contrepartie, dans la forme, les pages sont très inégales. Le style n'est pas clairement défini : roman, témoignage, journal. Parfois l'ouvrage est ponctué de fables ou d'interludes poétiques.

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