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Orgueil et préjugés

Austen Jane

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Folio classique, 2007


«  Lorsque Elisabeth Bennett rencontre Darcy au bal de Meryton, il lui déplaît immédiatement. Pour qui se prend-il, ce jeune homme arrogant, qui refuse de danser avec elle et se permet de mépriser sa famille ?  Pour se consoler de cet affront, Élisabeth se tourne vers Wickham, séduisant officier de marine.  S'engage alors la ronde des sentiments dans ce microcosme étriqué. »


Ce roman paru en 1813 à Londres est mené tambour battant. Loin d'être une simple bluette, il est une subtile critique de la société des petits propriétaires terriens.

Les rapports amoureux des jeunes gens sont faussés dès le départ tant leurs familles (et surtout leurs mères !) sont empressées de les marier avec un « beau parti ».


Jane Austen, écrivaine féministe, ne fustige pas les hommes mais égratignent avec ironie le ridicule et l'hypocrisie d’une classe sociale qu'elle connaît bien.

L'orgueil est largement partagé entre les deux sexes. L'héroïne, Elisabeth, terriblement vexée que Darcy ne veuille pas danser avec elle, aura une oreille attentive à toutes les rumeurs qui dépeignent ce dernier comme un vil personnage. Son orgueil l'aveuglera et biaisera largement son jugement. 


Il est vrai qu'au premier abord, Darcy ne paraît pas être un être très charmant. Son orgueil n'est pas moindre que celui d'Elisabeth. Sa froideur n'est pas étrangère à l'agacement qu'il éprouve de voir toutes les familles du voisinage lui pousser leur fille dans les bras.

De cette première rencontre désastreuse vont découler une série de quiproquos, souvent assez drôles. Au fil des pages, le lecteur est témoin de la ténacité des préjugés.


Dans sa première version, rédigée entre 1796 et 1797, Jane Austen avait intitulé son manuscrit «  Premières impressions ». On aurait pu y ajouter « souvent trompeuses ».

Darcy, sous ses airs hautains n'est peut-être pas si méprisable. Wickham, le séduisant jeune homme, toujours prompt à se présenter comme la victime du premier, n'est peut-être pas si innocent…


Les trois filles Bennet devront faire face à des situations dans lesquelles les sentiments peinent à triompher face aux convenances, aux promesses légères et aux trahisons.

Elisabeth, qui est au centre du roman, donne l'impression de beaucoup ressembler à son autrice. Libre, soutenue par son père, elle peut faire fausse route mais ne fait aucune concession quand il s'agit de sentiments.

Cette lecture est un vrai petit plaisir  !

Écrit avec une jolie plume, on ne s’ennuie pas un seul instant !

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