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L'Ouzbek muet

Sepulveda Luis

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Éditions Métailié, 2015.


"Il était une fois dans les années 1960, un pays où la politique était tout pour les jeunes gens. Ils s'attaquaient avec plus ou moins de succès au capitalisme. Ce pays, c'était le Chili, tiraillé entre deux idéologies et avide de tracer son propre chemin."


Au premier abord, je ne suis pas attirée par les nouvelles. C'est un genre littéraire qui me frustre. Pour passer un agréable moment de lecture, j'ai besoin de temps pour m'installer dans l'histoire, de temps également pour m'attacher aux personnages. Le temps de la nouvelle est pour moi trop bref. On est à peine installé, on a à peine fait connaissance, qu’on doit quitter les lieux et dire au revoir à tout le monde pour aller de nouveau vers des inconnus.

L'Ouzbek muet m’a malgré cela enchantée, c'est une perle !

Peut-être aussi parce que l'unité de temps et de lieu m'ont permis d'aborder ce recueil de nouvelles comme un roman. On peut facilement imaginer que tous les personnages se connaissent. Il y a à travers chaque nouvelle un humour et une autodérision jubilatoires. On ne peut pas s'empêcher de rire tout en étant ému en lisant les “aventures” de tous ces jeunes empreints d'idéologie anticapitaliste. L'avant dernière nouvelle : “ l'autre mort du Che” est certainement ma préférée, le dernier paragraphe est un véritable poème !


 

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