éditions Glénat, 2006

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“Quand la folie est agréable, quand le songe prend corps et volume, alors il semble que tout peut devenir possible. Pour aller au bout de son rêve, Ferdinand Cheval ne s'est jamais arrêté en chemin... si ce n'est pour cueillir une pierre de plus. Une, aux formes particulières, abandonnée là, qui trouvera précisément sa place, au sein de l'édifice qu'il construit.”

Pour qui n'aurait pas vu le Palais Idéal du Facteur Cheval, cette bande dessinée est le moyen parfait pour s'en faire une idée.

Dans ces pages, il n'est pas question de retracer complètement l'histoire de Joseph Cheval mais plutôt l'histoire de la construction de son palais.

Les planches, au graphisme très soigné, permettent de visualiser le cadre de vie de Cheval : Hauterives, petit village de la Drôme mais surtout le palais, bien difficile à décrire avec des mots puisqu'il ne correspond pas à des critères reconnus comme tels.

Le dessin rend donc parfaitement compte de la multiplicité des styles qui se côtoient dans cette œuvre qui ne ressemble à aucune autre.

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Jacques-Philippe Lauteur, jeune journaliste à l'Illustration, débarque à Hauterives pour rencontrer le créateur de cet étrange palais et écrire un reportage sur lui.

C'est à travers ses yeux que nous découvrons l'homme et son œuvre. C'est à travers ses questions que se dessine le portrait d'un facteur hors du commun.

Plutôt taciturne, bien peu bavard, Cheval n'en semble pas moins sensible à l'effet que peut produire son palais sur le public.

Mine de rien, il se laisse volontiers photographier devant son œuvre.

Acharné, Ferdinand Cheval après ses 8h de tournée, repart sur les chemins pour aller chercher les pierres qu'il a repérées dans la journée. Marcheur invétéré, c'est un bâtisseur poète dans un milieu loin des cadres classiques de l'art.

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Après la lecture de cette bande dessinée, une seule chose reste à faire... aller voir le Palais Idéal du Facteur Cheval.