top of page

Une poignée de vie

Haushofer Marlen

photo (7).heic
1
essai4.png

Babel, 2020


« 1951, dans une petite ville d'Autriche. Deux décennies se sont écoulées lorsque Betty, que tout le monde croit morte, revient incognito, dans la maison où elle a vécu avec sa famille. À l'invitation du jeune homme et de la belle-mère de ce dernier qui l'accueillent et voitent en elle une potentielle acheteuse, elle séjourne dans la chambre d'amis. Dans ce lieu appartenant à son passé, elle découvre une boîte contenant de vieilles photos qui vont venir tout bouleverser. »


Ce livre a été publié en 1955 et son auteure, autrichienne, est aujourd'hui considérée comme une pionnière de l'écoféminisme. Une poignée de vie nous a fait le même effet que Bonjour tristesse en son temps. On aurait bien aimé que cela nous plaise mais cette lecture n'a suscité que de l'ennui. La narration nous a laissé indifférents à l'histoire de cette femme qui cherche à exercer sa liberté. Tout est froid et rien n'est assez explicite pour qu'on sente un combat auquel on adhérerait et qu'on souhaiterait voir triompher. La psychologie des personnages reste de bout en bout superficielle de même que les rapports entre les différents protagonistes.


Il est bien difficile pour le lecteur de cerner ce que chacun pense ou désire. L'héroïne semble traverser la vie avec une extrême lassitude, ce qui provoque rapidement la nôtre. Ne reste que le contexte de la sortie de ce roman pour interpeller un tant soit peu le lecteur. Nous sommes dans les années 50 et une auteure ose décrire un personnage féminin sous des traits peu habituels alors. Une femme qui sans se révolter ouvertement ne se conforme pas aux désirs des autres. Elle échappe à tous les clichés du sentiment amoureux (aussi bien avec son mari qu'avec son amant) et pour couronner le tout, elle abandonnera sans aucun état d'âme époux et enfant.

icone retour.jpg
Retour vers l'escapade ou le parcours
bottom of page