top of page

La purge

Nesnidal Arthur

photo (7).heic
0
essai4.png

Julliard, 2018.


"Un étudiant décrit le quotidien d'une année d'hypokhâgne, sacro-sainte filière d'excellence qui prépare au concours d'entrée à l'École normale supérieure.

Face au bachotage harassant, au formatage des esprits et aux humiliations répétées des professeurs sadiques, la révolte gronde dans l'esprit du jeune homme…"


Un sujet bien intéressant mais totalement gâché ! Le livre est si mal écrit qu'il a failli plusieurs fois me tomber des mains. Le style est ampoulé au possible. Les descriptions des profs, des élèves ,du self ...sont si excessives, dans le fond et dans la forme, qu'elles perdent toute crédibilité. On a souvent à faire à de longues listes d'adjectifs qualificatifs qui rendent le style plus lourd qu'éclairant.

Le propos est noyé dans une tentative d'érudition qui devient très vite irritante pour le lecteur.

Certains passages frisent l'incompréhension. La finalité de certaines phrases nous laisse perplexe. L'auteur veut dénoncer le mépris des professeurs mais on finit par se demander si lui-même ne méprise pas son lecteur !

Celui qui se qualifie lui-même comme “l'unique loup dans la meute des caniches” me donne l'air de souffrir du complexe de supériorité qu'il traque chez les autres. “Ces professeurs hérissés, écumants, rageurs, la craie au poing, la hargne aux lèvres, le costume en bataille, et le cri à la bouche...”

“C'était la la jeunesse de notre civilisation, informe, rustique, retive à la pensée, hostile aux connaissances...”

“La purge” manque sa cible, on ne dénonce pas l'éducation élitiste à la française en usant d'un style qui à chaque phrase semble tenter de “nous en mettre plein la vue”.

La quatrième de couverture ose faire un rapprochement avec Prévert, on en est très loin !

La purge....c'est de lire ce livre !!

icone retour.jpg
Retour vers l'escapade ou le parcours
bottom of page