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Le rêve d'un fou

Monfils Nadine

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Fleuve éditions, 2019


“Quand le destin s'est acharné sur lui, le Facteur Cheval aurait pu sombrer dans la douleur et le désespoir. Il a plutôt choisi de se lancer dans un pari insensé : construire de ses propres mains son Palais Idéal.

Mais une étrange rencontre, lors de ses tournées, va donner un tout autre sens à son rêve.”


Certains diront que ce livre est un pur moment de poésie, d'autres diront qu'il est complètement mièvre. Mon sentiment se situerait plutôt entre ces deux radicalités !

J'avoue que dès les premières pages, je me suis demandée si je n'avais pas acheté un livre pour enfant.

En l'examinant de plus près, je n'ai trouvé aucun indice en ce sens.

Ce petit roman qui se lit d'une traite n'est pas désagréable mais il ne reste que sympathique lorsque l'on aimerait le voir passionnant.

Le livre est truffé de citations du Facteur Cheval, ce qui n'est pas un mal pour en apprendre davantage sur la vie de ce dernier.

Hormis les propos d'un « génie » pour les uns, d'un « fou » pour les autres, il faut prendre avec des pincettes ce qui est raconté dans ce livre .

Certains événements se sont produits, d'autres non, ce qui peut semer le doute dans l'esprit du lecteur.

Il ne faut pas lire ce livre comme une biographie romancée mais se dire plutôt que le facteur Cheval est le point de départ pour écrire un hymne à la liberté créatrice.

La passion apparaît dans ces pages comme le seul moyen de se sauver des drames de la vie.

Le roman est écrit à la première personne, Ferdinand Cheval s'adresse directement au lecteur qu'il a choisi pour lui raconter son histoire.

Dès les premières lignes, le décor est planté. La vie de Cheval a été rude et la mort est omniprésente : celle de sa mère lorsqu'il avait 11 ans, de son père lorsqu'il en avait 19, celle de son premier enfant puis de sa première femme et enfin celle d'Alice, la fille qu'il aura avec sa seconde épouse.

On survole la vie de celui qui est devenu un architecte hors norme et on assiste à la construction de son palais.

Sans être transcendant, ce petit roman est un bel hommage à celui qui est allé au bout de son rêve.

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