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Romain Gary s'en va en guerre

Seksik Laurent

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Flamarion


"Avant d'inventer Émile Ajar, Romain Gary s'est inventé un père. Bâtissant sa légende, l'écrivain a laissé entendre que ce père imaginaire était Ivan Mosjoukine, l'acteur russe le plus célèbre de son temps. La réalité n'a rien de ce conte de fées."


Depuis “les derniers jours de Stefan Zweig” le nom de Laurent Seksik avait rejoint la petite liste des auteurs dont j'attends les nouvelles parutions.

Avec “le cas Eduard Einstein”, il avait achevé de me convaincre. Laurent Seksik signe de vrais et beaux romans qui éclairent sur la personnalité et expliquent la trajectoire de grands noms.


En s'attaquant au cas de Romain Gary, mon attente était mêlée d'une petite appréhension. Je suis une inconditionnelle de “La promesse de l'aube”. Je redoutais donc d'être dans la comparaison permanente entre les deux livres et d'être déçue.

Dans ce dernier livre, finalement , cela n'a que peu d'importance qu'il s'agisse de Romain Gary. J'ai surtout vu l'histoire d'un petit garçon qui doit faire le deuil de la vie de famille classique. Un enfant qui souffre de la séparation de ses parents et qui va se retrouver seul, avec une mère aux ambitions fantasques et démesurées.

En parallèle, se jouent les grands drames du 20e siècle.

On est dans le ghetto de Vilnius en 1925, les habitants pensent être dans “un royaume” leur permettant de tourner la page des pogroms russes et des massacres polonais.

Ils ne sont en réalité que dans une misère effroyable à l'intérieur, et rejeté par le monde qui les entoure. À travers toute l'enfance de Romain Gary, on assiste à la genèse des atroces massacres de la Seconde Guerre mondiale.

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