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La saga de Youza

Baltouchis Youozas

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Pocket 1993


"Au bout d'un champ de seigle, une rivière. Plus loin, la forêt, puis les marais du Kaïrabalé, une longue étendue de vasières noires prêtes à engloutir tout intrus...

Un seul homme sait contourner ces marécages : Youza, le passeur solitaire, qu'un terrible chagrin d'amour a conduit à vivre là. Mais l'histoire de son pays, la Lituanie le rattrape dans son sanctuaire."


Pour lire “la saga de Youza” il faut, soit avoir très envie de lire un livre qui se passe en Lituanie, soit être très intéressé par le monde paysan d'antan, soit être très patient car, seules,  les 100 dernières pages sont excellentes !

Le début du roman pose bien le sujet. En quelques pages, on cerne bien le personnage principal. Youza, homme de peu de mots est un homme de la terre. Par désespoir amoureux, il va s'installer dans un milieu hostile. C'est par la force de son travail qu'il va rendre son marais vivable.

Si au départ, son courage et son obstination force l'admiration, on finit par se lasser.

C'est pénible de suivre Youza et les travaux des champs, tout au long des saisons sur plusieurs années ! Youza et son seigle, Youza et sa vache, Youza qui fait du fromage.... L'auteur a dû ajouter un lexique, en fin d'ouvrage tant les termes de la campagne lituanienne n'évoquent rien pour le lecteur d'aujourd'hui.

La lecture est parfois désespérante mais si on s'accroche, on est récompensé.

La fin concentre tous les drames de l'histoire de la Lituanie. Youza, isolé de tout, découvre les événements avec une naïveté qui souligne l'incongruité de la marche du monde.

Son ignorance de la vie,  en dehors de son marais, le confronte à des choix cornéliens. Les bolcheviks déportent des lituaniens vers la Sibérie, les nazis massacrent les Juifs, les communistes traquent les contre-révolutionnaires.

La dernière tranche de vie de Youza est mouvementée et terrible !

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