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Shosha

Singer Isaac Bashevis

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Collection "J'ai lu", 1979


« Varsovie 1939. Le jeune écrivain Arele Greidinger fait comme tout le monde il vit « comme si ». Comme si le succès était quelque chose d'important, comme si on pouvait encore tomber amoureux, comme si demain existait…

Alors que Arele travaille à une pièce pour un couple d'Américains, il retrouve Shosha une petite amie d'enfance. »


Un livre étrange, qui peut être tour à tour, intéressant, puis tout à fait

barbant !

Les meilleures pages de cet ouvrage sont celles dans lesquelles l'auteur décrit l'ambiance de Varsovie en 1939. Bien avant la constitution d'un ghetto, on se rend compte que la vie des Juifs était cantonnée à quelques rues. La vie du personnage principal pour laquelle Isaac Bashevis Singer s'est largement inspiré de sa propre vie et de celle de son frère, tourne autour de la rue Krochalma. Rue de son enfance, c'est là qu'il retournera à la veille de l'arrivée des nazis.

Au début du livre, on est étonné que les propos semblent si éloignés des préoccupations de la guerre. Arele Gredinger a coupé les liens de son éducation religieuse. Sa vie tourne autour de l'écriture et il tente de gérer art, argent, conquêtes amoureuses, dans un équilibre toujours plus précaire.

Au moment du choix, plutôt que la fortune et la sécurité, il choisira Shosha, son amour d'enfance.

Cette dernière est restée une petite fille, certains moqueurs la qualifie d'arriérée. Pour Arele, elle symbolise la pureté dans un monde qui ne va pas tarder à dévoiler ses horreurs. À travers le roman de Isaac Bashevis Singer on prend largement conscience de la multitude des courants de pensée qui traversent la communauté juive. Avec ses différents personnages, on croise des communistes, des sionistes, des non sionistes, des croyants pratiquants, des non pratiquants…

Malheureusement, le roman est, à mon goût, trop entrecoupé de passages ennuyeux où il est question de rêves, de fantômes, de démons….

De même que les questions philosophiques sur le sens de la vie, sur la place de l'écrivain dans le monde, sont souvent abordées de manière très artificielle dans la narration.


 

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