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Tropique de la violence

Appanah Natacha

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Gallimard, 2016


"Tropique de la violence est une plongée dans l'enfer d'une jeunesse livrée à elle-même sur l'île française de Mayotte dans l'Océan Indien.

Dans ce paysage sauvage et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et nous révéler la violence de leur quartier."


J'ai abordé ce livre avec plein d'aprioris positifs.

J'aime les histoires de destins croisés.

Marie qui s'installe à Mayotte par amour. On découvre avec elle la terrible réalité de cette région... on serait presque tenté de dire “pays” tant les conditions de vie à Mayotte ne ressemblent en rien à ce qu'on voit dans l'Hexagone.

Moïse et Bruce, deux adolescents, élevés chacun d'un côté de la barrière sociale mais confrontés à la violence poussée à son paroxysme, bourreau ou victime….. peut-être même les deux !

Stéphane membre d'une association et Olivier, policier, tous deux spectateurs impuissants du chaos.

Ce roman est atroce : violence, misère, crasse.

Les migrants des îles alentours sont prêts à tout pour atteindre ce qui pour nous paraît être un véritable enfer.

Mais voilà, malgré tout, cela reste un moyen d'avoir des papiers français et c'est synonyme d'un espoir d'une vie moins miséreuse ?!

Des centaines d'enfants vivent sans parent, regroupés en véritables bandes dans des bidonvilles où règne la loi du plus fort. Leur territoire, ils l'ont appelé Gaza, c'est dire!!

Contrairement aux migrants, Bruce chef de bande et pur Mahorais, ne considère pas Mayotte comme la France. Pour lui les Français n'accepteraient pas tant de misère et de chaos.

Malgré tout ce qu'il avait pour me plaire, et bien ce livre ne m'a pas plu ! Ce n'est pas l'histoire, ce n'est pas le propos. Je pense que c'est surtout le style. J'ai bien conscience que le style abrupt utilisé par l'auteur sert le propos et illustre parfaitement bien la violence décrite tout au long des pages. Mais cela m'a gêné, du coup je n'ai pas totalement réussi à m'attacher aux personnages.

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