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Ce vain combat que tu livres au monde

Laroui Fouad

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Juliard 2016

"Assis à la terrasse d'un café parisien Ali et Malika bavardent paisiblement.  A les voir ainsi jeunes et amoureux, un avenir radieux devant eux,  qui pourrait croire que leur existence va bientôt basculer dans l'enfer ?"


Un livre à mettre entre toutes les mains !  Bien sûr on peut ne pas toujours être d'accord avec les propositions,  les pistes d'explication de l'auteur.  Revenir au passé permet toujours de mieux comprendre le présent,  mais à quel moment tombe-t-on dans la justification ?

En tous les cas,  dans ce roman,  nous avons tous les représentants de notre monde actuel : une jeune femme,  Malika française née de parents marocains et qui semble avoir bien du mal à échapper à la culture de sa famille,  un jeune homme,  Ali qui semblait parfaitement se plaire dans une société occidentale et qui va tout de même bien vite basculer et se faire happer par le fondamentalisme religieux et qui joue la carte de la victimisation, le cousin extrémiste, Brahim,  symbolisant à lui tout seul l'absurdité de la religion. L'épisode de la tomate est édifiant : son imam l'a décrétée chrétienne,  donc impropre à la consommation. Brahim continue à en  mettre dans sa salade marocaine car comme il dit "sans tomate,  il ne  reste plus rien dans la salade marocaine !" ce sera la seule entorse à toutes les règles qui dictent sa vie !

Claire, la jeune femme parisienne incarnant la laïcité et le féminisme jusqu'au bout des ongles.

Si les confrontations successives entre ces quatre personnages paraissent peu probables,  elles donnent lieu à des échanges qui mettent en lumière des thèmes intéressants :  l'identité, le libre arbitre,  le sexisme.... entre religion et simple prise de pouvoir où est la frontière ?  Pour tous ces thèmes,  pour les débats qu'is suscitent,  ce livre mérite d'être lu par le plus grand nombre.

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