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Une verrière sous le ciel

Hornakova-Civade Lenka

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Alma éditeur, 2018


"1988, une jeune fille est envoyée en colonie de vacances, en France par le Parti communiste tchécoslovaque.

Au dernier moment, sur le quai de la gare de l'Est, Ana refuse de rentrer. Elle vient d'avoir 18 ans et décide de changer le cours de son destin."


J'avais beaucoup aimé le premier roman de Lenka Hornakova-Civade "Giboulées de soleil”. Fort émouvant, il était ancré dans le réel tout en étant saupoudré d'une once de poésie.

Dans ce deuxième roman, c'est plutôt l'inverse ! Il faut lire cet ouvrage avant tout comme un conte poétique. Si vous n'appréciez pas ce type de littérature, mieux vaut passer votre chemin.

Ana est touchante. Elle va passer à l'âge adulte dans un pays dont elle ne connaît pas les codes. C'est en observant les autres, leurs mots et leurs gestes qu'elle va apprendre à grandir et à être libre.

Pour cela, le lieu est bien trouvé. Rien de mieux qu'un café parisien, peuplé d'habitués pour nous offrir ainsi qu'à Ana,  une belle galerie de portraits.

On va donc faire plus ample connaissance avec Grofka, une mystérieuse femme, première rencontre qui va aider Ana.

En même temps qu'elle, on apprend à connaître Bernard, le patron du café où elle trouve refuge.

On sera également attendri par Jacob et Yacoub, vieux couple d'amis, l'un juif, l'autre arabe, qui tous les jours se retrouvent à la même heure et évoquent le soleil de la Méditerranée.

Et bien sûr il n'y a pas de Paris sans artiste... Albert, artiste-peintre,  fera d'Ana son modèle.

Malgré ces personnages bien réels, la narration est ardue à suivre. Parfois, on perd le fil, on se désespère d'être un peu noyé dans les métaphores et les envolées poétiques, voire, on peut être tenté d'abandonner !

La fin balaye nos doutes. “Une verrière sous le soleil” est un roman étrange mais c'est plutôt une belle lecture.


 

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