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Vers la beauté

Foenkinos David

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Gallimard, 2018


"Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d'Orsay.

Personne ne connaît les raisons de cette reconversion, ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver.

Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté.

Derrière son secret, on comprendra qu'il y a un autre destin celui d'une jeune femme, Camille hantée par un drame."


Cette lecture est bien décevante !

Poignant avec “Charlotte”, piquant avec “Le mystère Henri Pick”, David Foenkinos semble avoir ici cédé à la facilité !

Certes, l'idée est très belle mais cela ne suffit pas. La beauté de l'art comme remède est un concept positif. Malheureusement, le roman n'est pas assez profond pour le porter.

Les personnages manquent de consistance, le style choisi par l'écrivain nous laisse complètement à l'extérieur de cette histoire.

Dans la première partie, on comprend bien que Antoine Duris porte un secret dramatique mais certains épisodes prétant à sourire, on n'est pas mis en condition pour prendre la mesure du drame!

Au final, on passe à côté de l'histoire, ne goûtant que quelques passages annexes à l'intrigue principale.

Antoine Duris a fait une thèse sur Modigliani. Dans son nouvel emploi de gardien de musée, il fait face au portrait de Jeanne Hébuterne, compagne et modèle du peintre.

Tout ce qui a attrait à cela m'a intéressée. De même, on ne peut s'empêcher de sourire à voir la difficulté de nos jours à passer inaperçu, à échapper au monde sans paraître “bizarre”.

Ces petits moments de qualité ne relèvent pas l'ensemble du livre. Le cheminement est poussif. Le livre reste plat alors même que le destin de Camille, deuxième personnage principal du roman, est dramatique.

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