Série franco-finlandaise de Shachar Magen. Sur Canal+

Tout commence par un mariage en Israël. L’ambiance est joyeuse même si certains membres de la famille semblent sur la réserve, en particulier la mère de la mariée. 

Quand la pièce montée arrive, les lumières s’éteignent, quand elles se rallument, le marié, gît à terre couvert de sang. Tout désigne sa jeune épouse Natalie. 

Mais les soupçons se portent également  sur la mère et son amie pétries de superstitions, sur le père, peut-être incestueux ou sur un ancien amant jaloux.

 Plusieurs pistes sont successivement abordées par les enquêteurs. Un jeune consul français, sous le charme de la jeune veuve, met toute son énergie, parfois au péril de sa vie, pour la disculper. 

La série nous tient en haleine jusqu’à la fin, elle ne compte que six épisodes et ne s’étire pas indéfiniment comme certaines œuvres qui en perdent leur intérêt.

On découvre, au cours de l’enquête, certains aspects culturels et géographiques d’Israël. Tous les personnages sont soignés et prennent chair, même les plus secondaires. La jeune veuve, interprétée par  Nadia Tereszkiewicz ( apparemment le fille de la réalisatrice) , d’une beauté atypique est envoûtante, et Reda Kateb  parfait dans le rôle du diplomate enamouré.

Le récit frôle le fantastique et ne semble pas assez réaliste pour certains critiques, je trouve pour ma part, que c’est ce qui fait l’originalité et la saveur  de cette série, qui sort des sentiers battus et rebattus.