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Déjà 3 saisons pour cette dystopie tirée du livre de Margaret Atwood.

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Située dans un futur pas si lointain où le dérèglement climatiques et les pesticides ont rendu stérile une grande partie de la population, une secte religieuse fondamentaliste instaure la République de Gilead aux Etats Unis. Les opposants, les homosexuels ainsi que ceux qu’ils considèrent comme déviants sont pourchassées et pendus et leurs corps exposés à la population. Les femmes, elles, sont mises au service d’un couple à qui elles devront donner des enfants au cours d’une cérémonie où elles sont violées. Vêtues de longues capes rouges et chapeautées de cornettes, ces servantes, dressées par les tantes sont emprisonnées chez leurs maîtres sans aucun espoir d’en sortir, de même que les Marthas qui elles sont des bonnes.

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June (Elisabeth Moss), rebaptisée Offred, du nom de son maître (Fred) a été capturée et elle ne sait ce que sont devenus sa fille et son mari. Tout au long des 3 saisons, elle essaie de résister avec l’espoir de les retrouver.

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Dans cet univers concentrationnaire où tout est gris et où toute distraction a disparu, ce sont les hommes qui imposent leur loi, les femmes n’ayant même plus le droit de lire, seulement d’enfanter pour les servantes ou d’élever les enfants pour les épouses.

On pense bien sûr à l’état islamiste ou tout autre ordre religieux extrémiste qui aurait pris le pouvoir. Les tenues des servantes font penser autant à des robes de nonnes qu’à des burqas, cachant corps et cheveux.

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On étouffe parfois dans cet univers si sombre, certaines scènes trainent en longueur d’autant plus qu’elles sont répétitives et souvent centrées sur Elisabeth Mos, parfois exaspérante. On est quand même accroché par ce futur carcéral et on a envie de savoir si cette société va perdurer et même faire des adaptes où enfin s’éteindre.

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Claudette