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Les chroniques d'Édimbourg

McCall Smith Alexander

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collection 10/18, 2007


« Vous aimez les kilts, les chassés-croisés amoureux et la vie faussement tranquille des quartiers bohèmes ? Vous avez frappé à la bonne porte !

Entre les tergiversations sentimentales de Pat, les fantaisies de la doyenne McDonald, ou la lutte précoce du petit surdoué Bertie, pour s'émanciper d'une mère un peu timbrée, il y a bien du grabuge au 44, Scotland Street ! »


Un excellent livre pour tout visiteur d'Édimbourg dans le cadre d'un séjour loisirs. Les Chroniques d'Édimbourg sont composées de douze tomes. Chacun pourra ainsi moduler le nombre de volumes en fonction de la durée de son passage dans la capitale de l'Écosse. À moins de ne pas résister à un certain suspense et de poursuivre la lecture au retour avec toutefois le risque de se lasser.


Alexander McCall Smith s'est mis dans les pas d'Armistead Maupin et de ses célèbres Chroniques de San Francisco pour renouer avec le roman-feuilleton qui, malgré un grand succès au XIXe siècle, a fini par disparaître des journaux au siècle suivant.

C'est donc quotidiennement que l'auteur a fait vivre une belle galerie de personnages dans le journal The Scottsman.

Alexander McCall Smith décrit cette expérience d'écriture comme tout autant exigeante que réjouissante. Pour le lecteur, c'est la découverte d'un style et d'un format original. Les épisodes sont courts et contiennent chacun un événement qui ouvre une perspective pour la suite du récit. C'est donc très rythmé et foisonnant.


Les personnages récurrents habitent au 44, Scotland Street, mais on suit également leurs proches. Pat, jeune femme qui sort d'une année sabbatique ratée, Bruce un belâtre imbu de sa personne, Matthew un fils à papa qui échoue dans tout ce qu'il entreprend, une patronne d'un pub, lectrice de Proust, un peintre atypique… et surtout notre préféré Bertie, un enfant de cinq ans dont la mère a décidé d'en faire un génie.

L'ensemble est vraiment très amusant, les situations cocasses ne manquent pas, les personnages sont croqués avec une belle ironie et la satire sociale n'est jamais très loin.


Tous ces ingrédients embarquent le lecteur dans un grand divertissement savamment mené. Il traverse Édimbourg avec plaisir avec des personnages tour à tour attachants, agaçants, amusants, émouvants...terriblement humains.

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