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Françoise Sagan ou l'ivresse d'écrire

Mirarchi Valérie

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Éditions Universitaires de Dijon, 2020.


« Pour un large public, Françoise Sagan est intimement liée à la déflagration de Bonjour tristesse et à l'image de son héroïne, jeune, fougueuse et rebelle.

Sagan, c'est aussi la drogue, l'alcool, les liaisons tapageuses, le casino, la vitesse et l'argent : un monde de l'éphémère, qu'elle traverse avec une calme simplicité et dont le seul point d'ancrage est l'écriture. »


Cet essai est très intéressant car complet. L'auteure suit la chronologie et décrit aussi bien, la vie intime de Sagan que son œuvre littéraire. Valérie Mirarchi met en lumière le travail d'écrivain de Françoise Sagan. On voit à quel point, il est regrettable que cet aspect ait été trop souvent gommé. On semble n'avoir retenu que les frasques de cette femme riche trop jeune, libre trop tôt, qui a revendiqué devant ses juges, le droit à l'autodestruction.


On a oublié son nom sur le « Manifeste des 121 », en pleine guerre d'Algérie, qui fera d'elle une cible de l'OAS. On ne la site guère lorsqu'on évoque le « Manifeste des 343 », qui en 1971 appelle à la légalisation de l'avortement. On passe souvent sous silence, son amitié avec Jean-Paul Sartre.

Valérie Mirarchi rappelle que Françoise Sagan a passé sa vie à écrire, construisant une véritable œuvre littéraire quel que soit l'avis qu'on puisse avoir sur celle-ci.

Romans, chroniques, pièces de théâtre, scénarios, elle n'a jamais cessé de donner vie à tous les personnages qu'elle avait en tête. Françoise Sagan ou l'ivresse d'écrire redonne sa place dans le cercle sérieux de la littérature sans dissimuler le cercle mondain.


Cet essai nous apprend énormément de choses d'une femme qu'on pense tous connaître parce que les journaux ont étalé ses déboires à la une.

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