1071 5th Ave

La visite est très intéressante mais contrairement aux autres grands musées new-yorkais, il faut y réfléchir à deux fois avant de se lancer. La salle qui présente les œuvres d'artistes les plus connus est très petite. Il y a un roulement dans les accrochages et il est donc, par exemple, tout à fait possible de ne voir aucun Kandinsky alors que le musée possède la collection la plus importante de cet artiste avec pas moins de 195 tableaux. On trouvera tous les grands noms mais plutôt moins qu'au MoMa ou au MET.

On viendra donc plutôt pour la Rotonde, une galerie longue de 800 mètres, grimpant en spirale et dominée par une coupole qui fait office de puits de lumière.

Cet espace est dédié aux expositions temporaires. Il convient donc de se renseigner sur le thème de celle-ci mais surtout sur son accessibilité. La visite peut alors être assez décevante eu égard au  prix du billet d'entrée !

Solomon R. Guggenheim, membre d'une famille enrichie par l'exploitation minière, collectionnait les œuvres d'art des maîtres anciens depuis les années 1890. Initié à l'art d'avant-garde européen, il va se tourner vers le travail d'artiste comme Vassili Kandinsky. Il a commencé à exposer sa collection au public dans son appartement puis en 1937, il crée la Fondation Solomon Guggenheim qui a pour but de promouvoir l'art moderne.

L'idée d'un musée permanent devient une évidence tant le nombre d’œuvres s'accroît avec le temps. Le bâtiment ne verra le jour qu'en 1959 après quinze ans de travail et 700 croquis de l'architecte américain Frank Lloyd Wright.

Celui-ci va créer un lieu que des critiques de l'époque ont qualifié de «  catalyseur de changements », faisant des musées qui ont suivi des « enfants de Guggenheim ». L'architecture du bâtiment, en forme de spirale, plus large en haut qu'en bas, offre un bon contraste avec les immeubles rectangulaires qui l'entourent.

Le musée a ouvert ses portes en octobre 1959, soit dix ans après la mort de Solomon Guggenheim et six mois après celle de Frank Lloyd Wright !