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Cimetière du Montparnasse

Paris

75014

3 boulevard Edgar-Quinet

75014 Paris


À sa création en 1824, il se nommait cimetière du Sud. Il fait partie de la mise en œuvre des premières politiques d'urbanisme.


D'une superficie d'environ 19 hectares, le cimetière du Montparnasse compte 35 000 concessions et 1200 arbres.

L'emplacement était autrefois occupé par trois fermes. Il reste aujourd'hui une tour de l'un des nombreux moulins à farine du quartier.

Au 17e siècle, le lieu est devenu la nécropole privée des religieuses de Saint-Jean-de-Dieu. C'est au 19e siècle que le préfet de la Seine fait racheter les terrains pour ouvrir l'un des trois cimetières extra-muros de Paris.

Deux monuments rendent hommage aux événements de 1870 et 1871 : aux morts dans la guerre franco-allemande de 1870 et aux communards abattus au cours de la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871.

Un grand nombre de personnages illustres sont présents dans ce cimetière : des poètes, romanciers, philosophes, peintres, sculpteurs, acteurs, chanteurs…


Les mesures sanitaires actuelles ne permettent plus les visites guidées. C'est bien dommage car le plan fourni par la ville est peu précis et la balade se transforme vite en jeu de piste dans lequel on n'est pas toujours gagnant !


Nous sommes tout de même parvenus à trouver ceux qui nous avaient donné envie de flâner dans ces allées. Sur la tombe de Baudelaire, nous avons constaté qu'après la mort de sa mère, personne n'a osé graver l'épitaphe que selon Jean Teulé, le poète avait choisi :

“Ci-gît, qui pour avoir trop aimé les gaupes,

Descendit jeune encore au royaume des taupes.”

Sa mère ne voulait pas non plus de statue, trouvant que vraiment son fils ne devait pas être un modèle pour la jeunesse.

Peut-être serait elle contrariée de savoir qu'à l'autre bout du cimetière, le cénotaphe de Baudelaire est bien mis en valeur.


Le cimetière est séparé en deux parties par la rue Émile Richard.

Constantin Brancusi est donc assez éloigné de son œuvre, « le baiser » qui se trouve sur la tombe de Tania Rachevskaïa.

La sculpture au cœur des démêlés juridiques (voir le baiser dans les livres ci-dessous) est, au grand désespoir du visiteur, enfermée dans des panneaux de bois et sous haute surveillance.

Certes, elle échappe à la cupidité de collectionneurs privés mais avec ce système, elle échappe aussi au regard de l'humanité !  On ne trouve même pas une petite photo.

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