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Escapade à Nantes (44)

 2 janvier 2018

“Il pleut sur Nantes

Et je me souviens

Le ciel de Nantes

Rend mon cœur chagrin”

 

"Nantes" par Barbara

 

 

Très belles paroles de Barbara mais “Pourvu qu'on ait livre's” va vous montrer qu'une escapade à Nantes rend le cœur plus joyeux que chagrin même lorsque le ciel est chargé de pluie... ou de larmes pour rester dans le ton poétique !

 

Pas besoin de nous pour tracer le parcours de la visite, les nantais ont tout prévu... il suffit de suivre la ligne verte tracée au sol et vous verrez tout ce qui fait l'attrait de cette ville jeune, dynamique mais aussi largement chargée d'l'histoire.

Nantes, 6e commune la plus peuplée de France, se situe à l'ouest, s'étend sur les rives de la Loire, à 50 km de l'océan.

L'escapade mérite plusieurs jours. “Pourvu qu'on ait livre's” va vous présenter les incontournables de la ligne verte si vous devez faire la visite sur les chapeaux de roues !

Les incontournables...

Opéra Graslin, passage Pommeraye

 

Élégant quartier qui a été façonné par la réussite industrielle et financière des 18e et 19e siècles.

Le quartier est semi-piéton, ses ruelles, magasins et terrasses sont propices à la flânerie.

La place Graslin est très belle, avec ses lampadaires originaux, présidée par un superbe théâtre réalisé en 1788 avec ses huit colonnes Corinthiennes.

Face au théâtre, le restaurant “La Cigale” inauguré en 1895, classé monument historique, chef-d'œuvre Art Nouveau.

À deux pas, on trouve le passage Pommeraye, considéré comme l'un des plus beaux passages couverts d'Europe !

Chef-d'œuvre architectural du 19e siècle, on peut y admirer galeries, coursives et statues tout en faisant du lèche-vitrines.

la Tour de Bretagne

 

Ce n'est pas pour l'immeuble en lui-même.... il n'est pas très beau, mais surtout pour ce qui s'y niche, au 32e étage.

La Tour a été mise en service en 1976, après 5 ans de travaux . D'une hauteur de 144 m pour 32 étages avec une vue panoramique à 360°, “Le nid” offre un point de vue unique sur l'ensemble de la métropole et de l'estuaire. C'est aussi le refuge d'un immense oiseau blanc à moitié endormi, mi-cigogne, mi-héron, œuvre de l'artiste contemporain Jean Julien.

Le Château des Ducs de Bretagne

Construit à la fin du 15e siècle par François II, dernier duc de Bretagne, puis par sa fille Anne de Bretagne, reine de France.

C'est un palais résidentiel aux façades raffinées de style Renaissance.

Le monument accueille le Musée d'histoire de Nantes. On peut aussi se contenter de se promener dans la cour, sur le chemin des remparts, ou dans le jardin des douves.

Dans la cour un bâtiment accueille des expositions temporaires, aussi diverses que variées.

En ce moment, les volets sont ornés d'un calendrier de l'avent, conçu par Delphine Vaute, 24 images qui racontent l'histoire de la sœur cadette de la Duchesse Anne.

À l'intérieur, une expo sur un thème tout autre : les 47 Rônins, Histoire d'un mythe japonais en estampes.

Le Lieu Unique, quai Ferdinand-Favre

 

La biscuiterie Lefebvre Utile (LU) fait construire cette usine en 1895, pour y développer de nouveaux produits. Faite de béton et de métal, cette construction est innovante pour l'époque et les deux très belles tours d'angle ajoutées en 1909 en font un bâtiment original est reconnaissable entre mille.

En 1986, LU déplace sa production hors du centre-ville et seule l'annexe du quai Ferdinand Fabre échappera à la destruction.

En 2000, le Lieu Unique est inauguré. Il devient un lieu culturel. On y trouve un large éventail d'événements : musique, théâtre,  danse, expositions... mais aussi une librairie “vent d'ouest”. Celle-ci présente un charme indéniable, éclectisme et curiosité, c'est un plaisir de s'y promener.

L'espace “bar” est très chouette avec Burger et Croques entre 7 et 8 €. Ne pas manquer le dessert, conçu avec d'authentiques petits LU !

 

En ce moment et jusqu'au 14 janvier,  l'expo” Komorebi Art Brut japonais” entrée libre.

je reconnais que le titre fait peur mais à tort car il y a de très belles réalisations.

42 artistes japonais sont présentés ici. Atypiques comme tout ce qui touche à l'art brut,  dont c'est le fondement, leurs oeuvres font découvrir un monde intérieur souvent poétique mais intimement lié à la vie de tous les jours.

Mémorial de l'abolition de l'esclavage, quai de la Fosse, passerelle Victor Schoelcher

 

Sur l'esplanade, 2000 plaques commémoratives mentionnent les expéditions négrières parties de Nantes, ainsi que les principaux comptoirs de traite en Afrique et en Amérique.

Sous les quais, un passage souterrain de 90 mètres de long évoque l'enfermement des captifs et l'enfer de la condition d'esclave. Des citations traduisent le long combat contre l'esclavage.

Cet espace est sobre et informatif, un espace historique retrace les moments-clés de l'esclavage et de son abolition.

La mise en scène est efficace puisque le lieu, entre béton et clapotis de l'eau, pousse à la réflexion et au recueillement sur une tragédie de l'humanité.

Les Machines de l'île, parc des chantiers, boulevard Léon-Bureau

 

L'île de Nantes a bien réussie sa conversion. Hier chantier naval et lieu industriel des savonneries, aujourd'hui, lieux de loisirs et de culture.

Jules Verne est né à Nantes et toutes les extraordinaires machines que nous trouvons sur cette île ne sont pas sans rappeler son œuvre. Entre prouesse technique et magie de l'enfance, il ne faut pas manquer ce lieu ! Un éléphant de toute beauté se promène régulièrement sur l'île. En ce moment, il est en réfection mais un dragon, venu de Chine le remplace. Dans la galerie des machines, on peut voir un héron de 8 m d'envergure, une fourmi géante...

Ce lieu, plein de créativité est vraiment très sympa !

Pour se restaurer...

Les lieux pour étancher sa soif ou se restaurer sont légions à Nantes. Vous en trouverez pour tous les goûts et toutes les bourses. “Pourvu qu'on ait livre's” a donc sélectionné quelques lieux qui sortent du lot pour des raisons particulières ou très personnelles !

À ma table,

11 rue des forêts

 

Une ambiance de bistrot assurée et assumée, c'est franchement très bon !

Le soir, menu à 17 € (entrée plat ou plat dessert). On se régale dans un climat bon enfant !

Le Royal Nantes, rue de l'Arche-Sèche

 

C'est une brasserie classique mais, pour qui veut dîner sur une terrasse fermée et chauffée, c'est le lieu idéal. Le service est cordial et la nourriture correcte. (Menu déjeuner entre 12 et 13 € , menu du soir 20 € plat + dessert)

Pour boire un verre...

La Perle, 8 rue du Port au vin

Caché dans une ruelle, c'est grâce à notre correspondant local que “Pourvu qu'on ait livre's” a goûté au charme de ce petit bar. La déco est géniale : des guirlandes confectionnées avec des pages de livres et autres objets conçus dans le même genre.

Ici, le patron, en fin de soirée, vous accueille avec une poignée de main et un chaleureux “salut les gars” ! De-ci, de-là des tracts syndicalistes sont à portée de main ou affichés... on imagine assez bien que certains soirs,  les débats doivent empêcher les conversations personnelles dans l'espace chaleureux mais minuscule.

Au chat noir, 13 allée Duguay-Trouin

 

La moyenne d'âge est moins élevée qu'à La Perle dans ce bar beaucoup plus grand et qui ferme beaucoup plus tard. Il ne faut pas y aller pour se restaurer après la visite, ni pour bouquiner, mais plutôt pour goûter l'ambiance festive de la jeunesse nantaise. La terrasse n'est pas chauffée mais, après quelques verres, on n'a plus froid ! L'ambiance est assurée : concerts, soirées slam, poésie, théatre d'impro, c'est un lieu chaleureux et animé.

Les sales gosses, 15 rue de Crucy. (ouvert du lundi au samedi de 16h à 2h)

Bistrot de quartier, lieu atypique, une ambiance festive et un barman très sympathique. L'observation de la déco peut déjà vous retenir un bon moment, il y a des affiches partout. Même le plafond en est tapissé. Les vieux pupitres d'écolier donnent un joli cachet à ce bar de quartier et/où de potes. (J'irai où mes potes iront comme on dit au Jardin s'en soucie !!)

Le mercredi soir, les habitants du quartier viennent se fournir en légumes bio grâce à une AMAP.

Deux librairies...

Librairie L. Durance

4 allée d'Orléans

 

Une belle librairie généraliste qui offre un large choix dans tous les domaines.

L'intérieur est agencé avec goût.

La librairie est aussi un lieu d'expositions et organise des rencontres. À partir du mois de juin se dérouleront les samedi philo : un auteur, un philosophe et une question en débat !

 Sans oublier le prix lecture “Durance ados”. Depuis 2014, la librairie convie les collégiens à consacrer le roman de leur choix à partir d'une pré-sélection.

Librairie Coiffard

7/8 rue de la Fosse

 

De toute beauté !! À voir pour acheter des livres mais aussi pour le plaisir des yeux ! Librairie indépendante depuis 1919, la devanture est superbe et les rayonnages en bois du sol au plafond font mourir d'envie !

Une fois entré, on n'a plus envie de ressortir, on veut tout voir, tout toucher, tout acheter. Une institution à Nantes.

À ne surtout pas manquer !

Deux livres...

Les histoires de Franz, de Martin Winckler , POL, 2017

 

Tome 2 d'une trilogie.

On retrouve les personnages d'”Abraham et fils”. Dans ce premier volume, nous étions en 1963 à Tilliers en Beauce, Abraham est médecin, son fils n'a pas 10 ans et aucun souvenir de leur vie passée.

Dans ”les histoires de Franz” la famille Farkas vit et raconte les séquelles de la guerre d'Algérie, les conséquences de mai 68, la cause des femmes...

 

 

Marc Zaffran, alias Martin Winckler à plus d'une corde à son arc : médecin, il est aussi romancier, essayiste, critique de séries télé et traducteur.

Malgré un grand nombre de qualités, l'intérêt de l'intrigue s'est un peu essoufflé dans ce deuxième volume. Ce n'est pas encore cette fois qu'on saura exactement ce qui est arrivé à la mère de Franz en Algérie, au début des années 1950.

Malgré tout l'auteur est attaché à la notion de mystère, il met donc en place des intrigues parallèles pour nous faire patienter. Il faut parvenir à la fin du livre pour comprendre les premières pages.

 

Pour cela le procédé est original (un autoportrait, des lettres, des pages de journal intime...) pour un résultat un peu décevant.

Apprendre qui est cette Alice, qui doit associer des dossiers jaunes à des dossiers bleus n'a finalement, que peu d' intérêt, si ce n'est préparer le troisième volume de la série !

 

Ce qui fait l'intérêt du livre, c'est comment Martin Winckler nous raconte l'histoire politique, sociale et culturelle des années 60, à travers le prisme de la province.

Chaque personnage donne l'occasion de mettre en lumière un sujet particulier : des conséquences de la guerre d'Algérie à l'émancipation des femmes, de l'actualité cinématographique de l'époque aux nouvelles expériences de l'Éducation Nationale après le passage de Mai 68.

La qualité narrative de ce roman est indéniable. Je regrette tout de même que les personnages, au demeurant très attachants, soient aussi, souvent très agaçants tant ils sont parfaits ! La famille Farkas soufre de crédibilité. Ses membres sont si tolérants, compréhensifs, intelligents, sensibles, cultivés.... À force de concentrer toutes les qualités, ils finissent par n'être que des héros de roman.

Cela dit, j'attends avec impatience le fin mot de l'histoire !

Dieu n'habite pas la Havane

de Yasmina Khadra, Pocket, 2017

Juan del Monte Jonava ne vit que pour chanter. Au Buena Vista café, en plein cœur de La Havane, sa voix solaire lui a valu le surnom de “Don Fuego”, la Gloire de la rumba.

Or, a presque 60 ans, son étoile s'est ternie.

Le régime castriste lui aussi a vieilli, il s'ouvre au monde, à l'argent, à la modernité.  Le Buena Vista a changé de propriétaire et Don Fuego en est réduit à courir le cachet.

 

Quelle déception pour une lectrice qui a toujours beaucoup aimé cet auteur !

 

Certes,  ce livre se laisse lire, le style est simple et agréable,  mais l'histoire est sans grand intérêt.

Don Fuego n'est qu'un vieux beau vaniteux et narcissique dont on ne suit l'histoire que pour le plaisir de traverser La Havane.

Dans “Dieu n'habite pas la Havane”, on effleure la vie singulière sur cette île. Vivent sous le même toit plusieurs générations désabusées pour des raisons différentes. Les vétérans ont perdu leur idéaux, les jeunes gens nen n'ont pas !

La bureaucratie aux arcanes aberrantes et obsolètes est en passe d'être remplacée par un capitalisme qui fera aussi peu de cas des individualités.

Yasmina Khadra aurait pu approfondir tous ces thèmes qu'ils nous laissent entrevoir à travers les pages de son livre.

À la place, il nous entraîne dans un polar peu crédible, mêlé d'une intrigue poético macabre. Don Fuego rencontre une jeune fille qui va bouleverser sa vie mais surtout donner les plus mauvais passages du livre.

Au terme de ma lecture, je n'ai toujours pas compris le sens de leur rencontre, ni leurs aventures abracadabrantesques.

“Dieu n'habite pas la Havane” ne fera pas partie des inoubliables de cet auteur, d'habitude plus inspiré.

Un cinéma...

Katorza

3 rue Corneille

 

Un cinéma avec un goût d'antan mais un confort moderne.

Six salles qui diffusent des films d'art et essai ainsi que du cinéma européen et étranger.

Au cœur de Nantes, ce cinéma a du charme et une programmation loin des standards des multiplexes qui poussent partout.

Ouvert en 1920, ce cinéma à une belle histoire qu'on espère encore longue ! Vous pouvez consulter le site du cinéma : www.Katorza.fr

Deux films...

La promesse de l'aube de Éric barbier

avec Pierre Niney,  Charlotte Gainsbourg, Jean-Pierre Daroussin,  2h10,  comédie dramatique, France


De son enfance difficile à l'Est, en passant par son adolescence sous le soleil de Nice, jusqu'à ses exploits d'aviateur en Afrique pendant la seconde guerre mondiale...,  Romain Gary a vécu une vie extraordinaire mais cet acharnement à vivre 1000 vies, à devenir un grand homme, c'est à sa mère Nina qu'il le doit.

Si ce n'est pas le film du siècle,  c'est tout de même une adaptation assez réussie.

L'exercice n'était pas évident, "La promesse de l'aube" est une autobiographie romancée culte. Le livre restera un grand livre, le film ne marquera pas plus que ça les mémoires, mais il a le mérite de raviver les meilleurs passages de l'incroyable destin de Romain Gary.


Les reconstitutions sont soignées et on suit avec intérêt et émotion les liens qui unissent cette mère excessive à son fils en lui faisant porter ses rêves démesurés. Éric barbier doit être un admirateur de l'écrivain car à aucun moment,  il n'a tenté d'édulcorer les propos du livre.

Romain Gary hait autant qu'il aime sa mère. Elle l'a poussé au bout de ses rêves faisant de lui l'homme célèbre qu'il est devenu mais au détriment de ses futures histoires d'amour.

Une telle mère semble bien être un cadeau empoisonné !


Tout au long du film on retrouve les moments marquants de la jeunesse de Romain Gary : son enfance pauvre à Wilno, son premièr amour,  Valentine qui lui fera manger escargots vivants et chaussures, son arrivée à Nice, la première publication d'une de ses nouvelles dans le journal, son engagement dans l'armée, sa fuite vers Londres pour rejoindre De Gaulle.


Pierre Niney est plutôt bon dans le rôle de ce jeune Romain Gary harcelé jusque dans ses rêves nocturnes par une mère qui ne souffrira pas la médiocrité. Elle ne le veut pas simple écrivain, il sera Victor Hugo ou rien !! Elle ne le veut pas simple aviateur, il devra être un Héros et sauver la France ou ne sera rien !!

 À mon sens la plus grosse faiblesse du film, c'est d'avoir choisi Charlotte Gainsbourg dans le rôle de Nina. C'est regrettable puisque la mère de Romain Gary, Nina Kacew est le personnage central de son chef d'œuvre (le livre !). Charlotte Gainsbourg, malgré tous ses efforts est restée, en tous les cas pour moi... Charlotte Gainsbourg !
Affublée d'un accent impossible et forcé, ce rôle à contre emploi aura été sur le papier le plus beau mais certainement le moins bon à l'écran (quoiqu'en disent un grand nombre de critiques).

Dommage, il y'a certainement de très bonnes actrices avec un accent russe naturel qui auraient pu jouer ce beau et grand rôle !

The Florida project de Sean Baker

avec Brooklynn Prince, Bria Vinaite, Wilem Dafoe, 1h51, drame, USA


Moonee a 6 ans et un sacré caractère. Lâchée en toute liberté dans un motel de la banlieue de Disney World elle fait les 400 coups avec sa petite bande de gamins insolents. Ses incartades ne semblent pas trop inquiéter Halley, sa très jeune mère. En situation précaire comme tous les habitants du motel, celle-ci est en effet trop concentrée sur des plans plus ou moins honnêtes pour assurer leur quotidien....

The Florida Project n'est pas un premier film, pourtant il en a les défauts. Cela n'annule pas tout à fait les qualités certaines de cette production mais cela amoindrit l'intérêt qu'on lui porte sur la durée de la séance.
Le propos bien servi par l'image, est percutant. Les images sont très soignées et nous plongent dans des toiles de "pop art". Formes et couleurs dévoilent le kitch qui se cache derrière le fantasme du rêve américain.

On peut vivre (ou plutôt vivoter) dans un décor à la "Disney", la vie n'en n'est pas moins rude quand on fait partie des laissés pour compte de la société !


Sean Baker ne semble pas proposer un regard critique. Il fait surtout un constat et nous donne à voir les choses : des enfants dont on ne s'occupe pas et qui finissent par faire des "bêtises", des parents qui dans la difficulté à joindre les deux bouts n'ont ni le temps, ni l'énergie de gérer leurs enfants.
Malheureusement, à force de vouloir seulement montrer une réalité implacable, il finit par réaliser un film trop long et lassant.
La répétition de certaines scènes montre effectivement bien le désœuvrement de ces enfants. Mais, en tant que spectateur ont finit par se lasser de les voir manger une glace qu'ils se partagent à trois, puis faire leur tartine de confiture, et de nouveau manger une glace.....

.
C'est toujours un peu le problème des films qui tournent trop autour des enfants. Soit on leur prête des propos d'adultes et on perd en crédibilité, soit on les filme tels qu'ils sont et cela devient très vite réducteur et sans grand intérêt.


The florida Project est au final un film en demie-teinte, certes à la fois triste et joyeux, émouvant et dur, mais on n'en ressort pas totalement convaincu.

... pourquoi pas ?

... vraiment pas mal

... à ne pas manquer

... à fuir !

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