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Escapade à Rennes (35)

14 juin 2018

Pour Violette Leduc, c'était «une ville rafistolée et boueuse». Pour Kundera « la première ville moche, mais vraiment moche » de son exil en France !

Nous ne sommes pas de grands écrivains mais nous allons essayer de rendre justice à Rennes, capitale de la Bretagne qui mérite une escapade !

Petite découverte de la ville...

Du lycée Émile-Zola à la place de la République

 

 

Je suis sûre, que dans un si beau bâtiment, on ne peut que réussir ses études !

Le lycée Émile-Zola ouvre en 1803 et c'est alors l'un des neuf premiers lycées français.

Son nom à souvent changé, suivant comme souvent le cours de l'histoire : Lycée de Rennes, Collège Royal, Lycée impérial de Rennes, Lycée de garçons, Lycée central, lycée Chateaubriand.

C'est en 1971 qu'il deviendra enfin lycée Émile-Zola. C'est dans ses murs que se tiendra, en 1899, le deuxième procès d'Alfred Dreyfus (procès durant lequel il sera de nouveau condamné!).

Dans la même avenue Jean-Janvier, on trouve le Théâtre National de Bretagne, construit en 1968, qui abrite actuellement une école supérieure d'art dramatique, un atelier international d'artistes et une unité de production de spectacles.

En suivant les quais de la Vilaine, on débouche sur la place de la République.

Cette place rectiligne, bordée par le palais du commerce, est un lieu très animé, lieu de passage de tous les transports en commun. C'est l'axe principal pour rejoindre les rues commerçantes de part et d'autre du canal.

Cette place a été créée par la couverture de la Vilaine en 1912, à l'initiative du maire Jean Janvier.

Place de la Mairie et Place des Lices

 

Rennes ne manque pas de places et elles ont à chaque fois un charme différent. La place de la Mairie, de style baroque est majestueuse. On ne s'y presse pas pour ses terrasses de cafés, il y en a peu, mais pour prendre un souffle d'air après le dédale des petites rues piétonnes.

La Mairie, un beau bâtiment classique, a été construite de 1734 à 1743.

En face, l'Opéra de Rennes, inauguré en 1836, à une belle forme en Rotonde qui répond à la forme incurvée de l'hôtel de ville.

Voilà bien une place où rien n'a été laissé au hasard.

C'est l'un des plus petits opéras de France avec ses 642 places, mais des célébrités sont néanmoins passées par là : Sarah Bernhardt en 1890 et Colette en 1909.

En passant par la cathédrale Saint-Pierre... (austère mais c'est là que fut couronnée Anne de Bretagne, duchesse de bretagne en 1489), on arrive sur la place des Lices.

Il faut y aller le samedi matin, lors du marché. Rectiligne, elle est bordée par un alignement de bâtiments et d'hôtels particuliers. Lieu de tournois au Moyen-Âge,  elle a été campement, foire de commerce et terrain d'exécutions.

En semaine, même si elle reste belle, elle donne une sensation de vide. Vide très largement comblé lors du marché, considéré comme l'un des plus grands et des plus beaux de France !

Place Sainte-Anne

 

Entourée de ruelles typiques, d'un temps que les moins de 400 ans ne peuvent pas connaître, on s'y rend incontestablement pour l'ambiance. On n'y compte plus les terrasses agréables tant elles sont nombreuses.

Toute la jeunesse estudiantine de Rennes semble se donner rendez-vous ici. En ce moment, il faut composer avec les travaux mais c'est pour la bonne cause, puisque en 2020 la place sera entièrement piétonne.

Autour de celle-ci, on trouve plusieurs monuments. Beaucoup de maisons à pans de bois dont cinq sont inscrites monuments historiques. L'église Saint-Aubin au centre de la place a été construite après 1888.

À l'angle, l'ancien couvent des Jacobins fondé en 1364 est aujourd'hi un centre des congrès.

Place incontournable de nos jours, au Moyen-Âge, l'emplacement était hors de la ville plus précisément au nord des remparts.

 

Faute de temps, nous n'avons pas pu la visiter mais à signaler la présence d'une librairie alternative « Pecari » dont la sélection d'ouvrages semble intéressante au vu de la vitrine.

Parlement de Bretagne

 

Le Parlement de Bretagne, c'est l'assemblée constituée dès le 13e siècle par les souverains Ducs de Bretagne.

Le monument, qu'on peut voir aujourd'hui, date quant à lui de 1617, le palais ne sera même achevé qu'en 1655.

La conception de l'édifice est confiée à Salomon de Brosse, l'architecte du palais de Luxembourg à Paris (actuel Sénat).

D'architecture classique, le bâtiment a été entièrement restauré après l'incendie de 1994, à la suite d'affrontements entre marins-pêcheurs et CRS.

Pour poursuivre la visite, il faut passer par la rue Saint-Georges, à l'angle de la place du Parlement. Cette jolie rue pavée n'a pas été touchée par l'incendie de la ville en 1720. Il y flotte un air de l'histoire passée, tout en étant bien adaptée à notre temps avec ses agréables commerces et cafés.

Non loin de là, il faut jeter un œil sur la piscine Saint-Georges. Inaugurée en 1925, c'est un magnifique édifice Art déco. Par contre, ici, ce n'est pas comme la merveilleuse Piscine de Roubaix, pour la visiter, il faut le maillot de bain !

Parc du Thabor

 

Après toute cette marche de places en places, une halte dans la verdure s'impose !

Avec plus de 10 hectares, le parc du Thabor offre de belles possibilités de promenades champêtres en pleine ville.

L'aménagement du Parc répond à tous les goûts, il mêle un jardin à la française, un jardin à l'anglaise et un important jardin botanique (plus de 3000 espèces).

L'entretien est impeccable et la culture n'est pas absente de ce coin de verdure. Un beau kiosque à musique, des expos régulières dans l'Orangerie ainsi que des spectacles en plein air.

Pour se restaurer...

Le Saint Charles, 24 rue Vasselot

 

La terrasse donne dans une belle rue piétonne qui a conservé un caractère médiéval et commerçant.

L'accueil est vraiment très sympa, les plats très bons et copieux, les prix plus que raisonnables ! Très bonnes tartines à 8,60 € et desserts à 4,40 €.

Chez Kub, 20 rue du Chapitre

 

Une toute petite terrasse qui donne dans ce qui fut autrefois une des rues les plus importantes du vieux Rennes. On y voit encore aujourd'hui des maisons à pans de bois datant de la fin du 15e siècle.

Le serveur est attentif et les plats sont bons.

Midi : entrée + plat ou plat + dessert à 12,50 €. Entrée, plat et dessert à 15,50 €.

Une librairie...

Librairie Le Failler, 8-14 rue Saint-Georges.

 

Librairie magnifique ! Le vaste espace permet un choix riche dans tous les domaines mais l'aménagement « en coin » conserve l'atmosphère intimiste qu'on aime dans les librairies indépendantes.

La librairie Le Failler existe depuis 1925.

Elle a changé plusieurs fois d'emplacement avant d'élire domicile, en 2001, rue Saint-Georges à une minute à pied du Parlement de Bretagne.

Le programme des « rencontres et dédicaces » est impressionnant. Au moins 4 ou 5 auteurs par mois !

Deux livres...

Harem Quartet de James Baldwin, stock

 

Dans le Harlem des années cinquante se nouent les destins de quatre adolescents : Julia, l'enfant évangéliste qui enflamme les foules, Jimmy, son jeune frère, Arthur, le talentueux chanteur de Gospel et Hall, son frère aîné. Trente ans plus tard Hall tente de faire le deuil d'Arthur et revient sur leur jeunesse pour comprendre la folle logique qui a guidé leur vie.

Pourquoi julia a-t-elle subitement cessé de prêcher ? Pourquoi le Quartet s'est-il dispersé ? Pourquoi Arthur n'a-t-il jamais trouvé le bonheur ?

 

Après cette lecture, James Baldwin restera à mes yeux un très grand penseur mais pas forcément mon romancier « favori » !

Tous les passages qui s'apparentent à une chronique des États-Unis des années 50, sont d'un très grand intérêt et écrits magistralement.

De nombreux thèmes sont abordés et pas des moindres : La ségrégation « quotidienne » à New York, la ségrégation « organisée » dans le sud, le racisme, la violence, l'homosexualité...

Toutes les pages dans lesquelles Baldwin raconte la difficulté de vivre simplement pour les Noirs américains et dans lesquelles il développe sa pensée, sont passionnantes.

 

Après avoir été conquise par « Retour dans l' œil du cyclone » qui regroupe 14 essais de Baldwin, et,  sous le choc de « I am not your negro » le film de Raoul Peck, je misais que « Harlem Quartet » ferait parti de mes romans cultes.

 

Malheureusement, je n'ai pas toujours adhéré à la forme narrative. Les rapports plus personnels entre les personnages m'ont parfois échappé. Les sentiments sont poignants, l'amour fraternel est ici célébré joliment et l'appel à la tolérance, quant aux orientations sexuelles tout à fait nécessaires.

 

Malgré tout des points me sont restés difficilement compréhensibles : problème de traduction ?

De plus, j'ai peu goûté la lecture des cantiques qui, si ils posent le décor et l'ambiance, m'ont tout de même semblé trop nombreux.

 

Harlem quartet est donc un bon livre mais ce roman n'est pas aussi passionnant que les essais de son auteur !

Je ne suis pas une héroïne de Nicolas Fargues, POL, 2018

 

 

"Tu as 30 ans et tes aventures se suivent et se ressemblent.

L'amour, tu commences chaque fois par t'en faire un film toute seule. Puis tu le portes à bout de bras jusqu'à ce que les masques tombent, surtout celui que tu t'es collé toi-même sur les yeux.

Alors, imagine : entre ta petite vie sans histoire à Paris et une rencontre incertaine à l'autre bout du monde, toi tu ferais quoi ? Ne me dis pas : « j'irais parce que je n'aurais rien à perdre. »

Et si cette fois justement, tu avais tout à y perdre ?"

 

Un livre très actuel, avec beaucoup d'humour, une réflexion intéressante mais assez inégale sur l'ensemble.

Avec ce roman, Nicolas Fargues le dit lui-même, il s'est lancé plusieurs défis.

Les deux plus importants étant de se mettre dans la peau d'une femme, une jeune française de couleur noire de surcroit, dont les parents viennent du Cameroun.

L'auteur a voulu écrire une histoire, avant tout sur l'amour. Ce n'est pas ce qui est le plus réussi. Par contre, c'est sur ce thème qu'il y a les passages les plus drôles.

La jeune héroïne (qui selon le titre n'en est pas une... mais on ne saura pourquoi qu'à la fin) est pleine d'humour.

Un des meilleurs moments étant tout le « film » qu'elle se fait lorsqu'elle a le sentiment de se faire voler une rupture.

La liste de tout ce qu'elle aurait pu dire à cet Alain dont elle savait dès la première rencontre qu'il ne serait pas le bon, est assez irrésistible.

C'est amusant mais au final, l'analyse des échecs sentimentaux de Géralde est peu pertinente.

L'auteur souligne bien les désarrois liés à la solitude et le désir effréné de trouver l'âme sœur.

Mais plus que l'époque ou la couleur de peau, il semblerait surtout que Géralde, intellectuelle qui site James Baldwin,  tombe (à part un) sur des loosers.

À l'inverse, tout ce qui touche à la question raciale est très intéressant.

 

Tous les clichés sont au rendez-vous et leur accumulation donne la mesure des incompréhensions entre noirs et blancs mais aussi des absurdités des deux côtés ainsi que des inévitables contradictions de chacun.

Géralde ne supporte pas qu'on lui demande d'où elle vient, lui niant ainsi sa nationalité française, mais trouve louche ceux qui ne lui posent pas la question !

Géralde souffre d'une image de la beauté qui est majoritairement blanche, ne veut pas être mise sous des étiquettes qu'elle déplore qu'on accolle aux femmes noires : panthère, tigresse, lionne, perle noire...

Mais de son côté, elle met elle-même toutes les jeunes femmes blanches dans le même sac. Pensant, entre autre, que celles-ci peuvent, ados,  faire défiler leurs petits copains dans la maison parentale et se faire avorter comme si c'était anodin … !

 

On se demande bien si là aussi, il n'y aurait pas confusion entre couleur et niveau social ?!

 

« Je ne suis pas une héroïne » est un roman pas entièrement convaincant mais bien écrit, bien construit, les réflexions développées ne laissent pas indifférent.

Un cinéma...

Arvor, cinéma et culture, 29 rue d'Antrain

 

 

Super cinéma associatif !

Au premier abord petit cinéma avec une ambiance rétro mais qui bénéficie d'une grande salle, digne des cinés les plus modernes.

Le cinéma est classé « Art et essai » depuis 1976.

Il y a 2 salles pour 10 séances hebdomadaires. Aujourd'hui, 9 salariés et 40 bénévoles font fonctionner le cinéma.

L'Arvor, cinéma et culture semble le lieu incontournable des cinéphiles Rennais.

Deux films...

En guerre de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, Melody Rover, Jacques Borderie, 1h53, drame, France.

 

 

Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l'usine Perrin Industrie décide, néanmoins, la fermeture totale du site.

Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte-parole, Laurent Amedeo, refusent cette décision brutale. IIs vont tout tenter pour sauver leur emploi.

 

« En guerre » est un vrai film social. Poignant, parfois même bouleversant, il est difficile pour le spectateur de rester indifférent face à l'injustice que Stéphane Brizé filme avec précision et réalisme.

Le thème principal, la lutte sociale, s'inscrit parfaitement dans l'actualité. Les différents sujets qui en découlent sont un condensé des multiples conflits sociaux de ces dernières années. On retrouve donc la fermeture d'une usine malgré des profits, l'incapacité de l'État face à des PDG de grands groupes plus puissants que des ministres, la violence physique comme ultime recours, l'incapacité des syndicats à maintenir une position commune à long terme...

Le propos est filmé comme un documentaire mais avec la qualité d'une production cinématographique.

Le spectateur est sans cesse placé au plus près de l'action, aussi bien dans les manifestations que dans les discussions. Le monde ouvrier est filmé avec empathie mais il n'est pas idéalisé.

Stéphane Brizé a su remettre le curseur sur l'humain. Les travailleurs ne sont pas qu'une masse en colère, mais la somme d'individualités avec ses grandeurs et ses petitesses.

 

Les acteurs sont très bons. On retrouve un Vincent Lindon qui sort de son mutisme de ses derniers films et sait , dans un registre différent, nous toucher comme il l'avait fait dans « Welcome ».

 

L'épilogue est un véritable coup de poing, les lendemains qui chantent ne sont pas... pour demain !

La révolution silencieuse de Lars Kraume avec Léonard Schleicher, Tom Gromenz, Lena Klenke, 1h51, drame , Allemagne.

 

 

Allemagne de l'Est, 1956. Kurt, Théo et Lena ont 18 ans et s'apprêtent à passer le bac.

Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence, en classe, en hommage aux insurgés hongrois, durement réprimés par l'armée soviétique.

Cette minute de silence devient une affaire d'état !

 

Que ceux qui fuient les films allemands, les considérant comme austères, se rassurent. Celui-ci ressemble (trop) à un film américain. Un peu d'austérité aurait pu donner plus de force au propos.

 

Tirée de faits réels, l'histoire est très intéressante et d'un beau symbolisme. Il n'y avait pas besoin de tant en rajouter, dans les bons sentiments, les yeux larmoyants et la petite musique qui commande vos émotions.

On se croirait parfois dans « le cercle des poètes disparus », peut-être au fond, parce que le cœur du sujet n'est pas si éloigné !

Au-delà de la grande histoire, de l'ambiance toute particulière de la guerre froide , il s'agit avant tout de l'émancipation intellectuelle d'un groupe de jeunes gens. Le film montre bien à quel point, il devait être difficile d'avoir 18 ans en Allemagne de l'Est en 1956.

La jeunesse semble totalement coincée entre, un lourd passé nazi , et un présent communiste, austère.

Difficile de rester solidaires face aux menaces des « camarades » du gouvernement qui voudront débusquer le meneur de cette minute de silence.

Tous ces jeunes étaient des « socialistes convaincus ». Par ces méthodes répressives, le gouvernement d'Allemagne de l'Est semble créer lui-même ses dissidents !

 

Le chemin de l'émancipation est rude. Edgar, vieil oncle atypique dans ce monde uniformisé, montre la voie de la pensée libre, comme le professeur Keating dans « le cercle des poètes disparus ».

 

Quelques résonances avec l'actualité sont à noter. On nous abreuve, aujourd'hui de la formule des « fake news », le terme est nouveau mais le procédé bien moins !

 

 

« La révolution silencieuse » est une belle histoire qui n'avait pas besoin d'être américanisée pour l'être !

Un lieu culturel...

Les Champs Libres, 10 cours des Alliés, face à l'esplanade Général de Gaulle

 

Le bâtiment est une très vaste structure de verre et d'acier qui regroupe le musée de Bretagne, une bibliothèque, le musée Henri-Pollès, l'Espace des sciences ainsi que des salles et espaces pour des expositions temporaires.

 

Du 19 mai au 26 août 2018 : Guy Le Querrec, Conteur d'images.

 

Né en 1941, Guy Le Querrec est un photographe français qui fait partie de l'agence Magnum.

Sur la coursive (accès gratuit) on trouve ses photographies de la série « Big Foot ». Cent ans après le massacre de Wounded Knee, il a accompagné les cavaliers Lakotas en pèlerinage sur les traces du chef Sioux.

À chaque palier de la bibliothèque de 6 étages, on trouve d'autres clichés sur le thème « être ensemble » : Une plongée dans la passion du photographe : les voyages et le jazz.

Le musée Henri Pollès, au dernier étage de la bibliothèque (gratuit).

À ne pas manquer, tant il est original !

Henri-Pollès (1909-1994) est un écrivain, romancier, poète et essayiste français. L'auteur est méconnu (il a raté plusieurs fois le prix Goncourt) mais son univers est vraiment à découvrir.

 

Bibliophile effréné, 30 000 livres de sa collection ont été donnés à la ville de Rennes.

Le musée remet en scène les pièces de sa maison. Des livres, il y en a absolument partout, jusque dans la salle de bain !

Cette immersion dans le monde des livres est belle et loufoque à la fois.

Deux échappées...

Bécherel voir la très belle escapade de Fab le 13 mars 2018

 

On rajoutera seulement

 

Une boutique : La souris des champs

3 porte Saint-Michel

 

Une superbe boutique qui fait librairie,  fleurs et brocante. Le lieu est aménagé avec beaucoup de goût,  impossible de ressortir les mains vides !

Du livre ancien au livre d'occasion,  de beaux articles de papeterie, de la vaisselle,  des meubles, de la déco...une vraie caverne d'Ali Baba à petits prix !

Un resto : La Part des Anges

5 place de la croix

 

Une cuisine des îles délicieuse !

La carte n'est pas longue comme le bras et c'est plutôt bon signe. Les prix sont archi raisonnables et l'accueil parfait.

Le gérant ne se contente pas d'être agréable,  il est plein d'humour et répond volontiers à vos questions aussi bien sur les plats que sur la vie à Bécherel.

Vraiment une excellente adresse !

Châteaubourg

 

Après la Cité du Livre,  “Pourvu Qu'on Ait Liivre’s” ne pouvait pas manquer la cité des sculpteurs.

Ả   23 km de Rennes,  Châteaubourg mérite une halte.  La ville est parsemée de sculptures monumentales,  drôles ou plus insolites (pour ne pas dire hermétiques !).

Un petit dépliant permet aux promeneurs de suivre un parcours artistique.  Rues, places, parcs sont investis par l'art.

Le parc “Ar Milin' ouvre ses portes du 1er mai au 16 septembre.  Cette année, c'est la 16e édition de” Jardin des Arts, l'art monumental”.

Un bel endroit bucolique où nature et sculpture se mêlent avec goût et harmonie.

... pourquoi pas ?

... vraiment pas mal

... à ne pas manquer

... à fuir !

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Spécial camping-car
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