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Escapade à Amsterdam

2 juin 2018

Certains pensent qu'Amsterdam est la ville du péché (...) En réalité, c'est la ville de la Liberté et dans la liberté, la plupart des gens trouve le péché.”

Nos étoiles contraires de John Michael green

 

 

Amsterdam capitale des Pays-Bas n'est qu'à 6h de route de Paris et pourtant c'est un véritable dépaysement !

Les canaux n'y sont pas pour rien ! Voilà une ville où il fait bon flâner et pédaler (tout est prévu pour le vélo , mais attention, les fous du Volant ont troqué leurs quatre roues contre leurs deux roues !)

 

Entre l'histoire et la culture artistique, les librairies et les cinémas, les terrasses et les parcs,  personne ne peut s'y ennuyer.

Petite balade...

Jodenbuurt : Quartier juif, en néerlandais

 

Avant la guerre, ce quartier regroupait la majeure partie de la communauté juive d'Amsterdam dont l'origine remonte au XVIIe siècle,

Havre de paix durant 350 ans, l'occupation nazie a mis un terme à cet état de fait.

Entre 1940 et 1945 près de 80 % de la population juive d'Amsterdam a été déportée dans les camps de la mort.

Aujourd'hui, le quartier a beaucoup changé, il s'est largement modernisé. Il reste cependant quelques bâtiments historiques liés à la religion juive : Musée historique juif, le Hollandsche Schouwburg, théâtre qui a été le lieu de rassemblement pour la déportation, la synagogue portugaise, Jonas Daniel Meijerplein qui rappelle la grève des dockers en protestation de la première rafle organisée par les nazis.

C'est aussi dans ce quartier qu'on trouvera la maison de Rembrandt (voir dans la rubrique musée).

En totale opposition avec l'âme ancienne de ce quartier, on trouve l'hôtel de ville, très moderne inauguré en 1986 et l'Opéra dans le même style que celui de la Bastille.  À deux  pas les puces de Waterlooplein, les plus célèbres et touristiques de la ville datent de 1893. On n'y fait pas forcément de bonnes affaires mais y flâner est plutôt agréable.

Le centre ...du centre

 

Vos déambulations vous méneront forcément vers le Dam.

C'est la place principale d'Amsterdam, son centre historique. La foule s'y presse, c'est un lieu de rendez-vous, de visites des bâtiments qui l'entourent, de passages en raison des rues piétonnes marchandes qui y conduisent.

À une extrémité de la place, on trouve un palais néoclassique, qui a servi d'hôtel de ville de 1655 à 1808, avant d'être converti en une résidence royale.

À proximité, on trouve la Nieuwe kerk. Construite au début du 15e siècle, dans le style gothique flamboyant. Les autorités religieuses louent l'église pour des expos, des conférences... Du 14 avril au 22 juillet 2018, on peut y voir l'expo photo “World Press Photo”.

Chaque année, le World Press Photo organise le plus grand concours de photos du monde. Des milliers de photographes professionnels du monde entier soumettent leurs meilleurs clichés.

Sur la seconde partie de la place, un pilier de pierre blanche, érigé en 1956, célèbre la mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale.

En remontant vers le nord du quartier, une vaste et agréable place, Nieuwmarkt où tous les matins se tient un marché. À un pas de la porte Saint-Antoine, on trouve non pas un “quartier” mais plutôt une ”rue” chinoise !

On change d'ambiance, le calvinisme est supplanté par le bouddhisme !

Un beau petit temple, construit en 2000, d'un rouge éclatant contraste avec la sobriété néerlandaise.

Juste derrière,  le fameux “Quartier rouge”. La visite n'est pas très longue et surtout folklorique. Rouge à cause de la couleur des néons qui éclairent les dames en vitrine.

Entre les canaux, plusieurs ruelles avec ses fameuses vitrines. Le quartier compte également un certain nombre de sex-shops, peep-shows, un musée de l'érotisme et des coffee shops.

Le lieu est plus touristique que glauque mais le plus drôle réside surtout dans le fait que des vitrines donnent directement sur la plus vieille église d'Amsterdam (1366-1566) Oude Kerk. Dédiée à Saint-Nicolas, elle était vénérée par les marins.

Vers Haarlemmerdijk

 

“Digue de Harlem” en néerlandais. La digue fut construite dans le cadre de l'expansion de la ville en 1612.

L'ensemble du quartier a longtemps été un lieu de stockage notamment du bois.

Au bord du très beau et calme canal des Brasseurs : épices, sucre, café étaient stockés dans les entrepôts alignés sur le quai. Hier, les larges baies vitrées permettaient le passage des richesses exotiques, aujourd'hui ce sont de magnifiques lofts très recherchés !

 

Haarlemmerdijk est une rue très sympa. Animée, elle propose une grande variété de petites boutiques utilitaires et charmantes.

 

Une fois qu'on est là, autant aller flâner sur Priseneiland qui est juste de l'autre côté de la voie ferrée.

L'Île du Prince était composée d'entrepôts. Aujourd'hui, c'est un lieu très paisible, bateaux et voiliers sont sous les fenêtres des anciens bâtiments, transformés en lofts d'artistes qui côtoient de beaux logements sociaux.

Pour redescendre vers le marché aux fleurs, il faut traverser le quartier Jordaan vers le sud.

Aujourd'hui bobo à souhait, il était hier le quartier attribué en 1609 aux ouvriers et petits artisans. Au 17e siècle, de nombreux réfugiés huguenots s'installent dans le Jordaan (suite à la révocation de l'édit de Nantes). La balade, le nez au vent est idéale.

Le marché aux fleurs

 

C'est bien sur un incontournable.

Marché aux fleurs flottant, les boutiques sont placées sur des bateaux arrimés au bord du canal le plus ancien d'Amsterdam.

Il date de 1862 et son succès, de nos jours, est indéniable. Les visiteurs s'y pressent pour acheter bulbes et toutes les graines possibles et imaginables ou tout simplement pour profiter de toutes les belles couleurs proposées. On regrette tout de même l'aspect répétitif. Les boutiques sont très jolies mais proposent toutes exactement la même chose.

À l'entrée du marché, se dresse la tour de la Monnaie élevée en 1490 pour assurer la défense d'une porte de l'enceinte médiévale.

On peut s'installer à une terrasse pour observer le fourmillement du marché ou préférer à 5 minutes de là, s'installer sur la Rembrandtplein.

La place est très animée, beaucoup de bars et restaurants. Baptisée pour rendre hommage aux grands peintre Rembrandt, elle accueille en son centre depuis 1852 une statue de ce dernier. Cette statue en acier domine aujourd'hui un groupe de sculptures, inspiré de l'un de ses tableaux les plus célèbres : La Ronde de nuit

Pour se restaurer...

Pour se restaurer, vos guides touristiques préférés vous préviendront tout de suite : les origines protestantes du pays ont laissé peu de place au raffinement culinaire. Tout de même, on vous parle de hareng, des produits de la mer , du stomppot (sorte de potée). Si il est facile de déguster sur les marchés toutes les variantes de Gouda (nature, cumin, noix, girofle, paprika, pesto et j'en passe), il est en revanche plus difficile de trouver un restaurant typiquement hollandais.

Pas de panique cependant,  on ne meurt pas de faim à Amsterdam. Les restaurants et les bars sont très nombreux mais on a plus de chance de manger international que local !

Il y a plein de terrasses, ce qui est un véritable plaisir, mais beaucoup d'établissements ont également une chouette déco intérieure.

Une librairie...

 Librairie “Le temps retrouvé”

Keizergracht 529

 

Amsterdam ne manque pas de librairies , c'est un régal !

Le plus souvent assez spacieuses, elles sont aménagées avec goût.

Pour notre plus grand plaisir, il y a même une librairie française !

 

À un mètre sous le niveau de la rue, cette librairie chaleureuse et toute mignonne propose un large choix dans tous les domaines de la littérature. Tous les deux mois, un auteur est invité le temps d'une soirée.

L'espace réservé à la littérature de jeunesse est non seulement très bien fourni mais aussi très accueillant.

Quatre livres...

Villa avec piscine de Herman Koch, collection 10-18, 2011

 

Médecin réputé, mais amer, d'une banlieue chic d'Amsterdam, Marc Schlosser est convoqué par le Conseil de l'Ordre, à la suite du décès d'un patient : l'acteur star et ami, Ralph Meyer avec qui la famille Schlosser venait de passer ses vacances. Tout l'accable et la veuve, Judith, est tenace .

Erreur médicale ? Meurtre ? Que s'est-il passé cet été-là dans la villa avec piscine ?

 

J'ose espérer que Hermann Koch s'est servi ici de son affreux personnage pour dénoncer tous les plus bas et vils instincts possibles chez l'être humain.

Marc Schlosser n'est pas seulement amer, il est d'un cynisme terrible et d'une hypocrisie bien maîtrisée.

Homme très convenable pour son entourage, le lecteur, ayant accès à ses pensées les plus intimes, découvre un personnage tout autre. On préférerait ne pas avoir ce Marc comme ami (d'ailleurs, il ne semble pas en avoir de véritable) ni comme médecin ni même comme mari !

 

Dans les premières pages du livre, les sarcarsmes de Marc sont plutôt drôles. Un tel dégoût des corps pour un médecin n'est, je l'espère, pas banal.
De même, le monde artistique qui constitue la clientèle de ce médecin est largement critiqué avec beaucoup d'humour.

 

Un moment donné, l'histoire bascule. Si on rit au début, petit à petit, on rit jaune jusqu'à cesser de rire, tant on est perplexe. On s'interroge sur le message qui pourrait être distillé.

 

Marc ne se contente plus d'être cynique, son comportement est très largement discutable. Il juge les autres sans se remettre jamais en question. Petit à petit, une idée dangereuse, me semble-t-il, émerge. Les médecins seraient-ils habilités à émettre des jugements de valeur pour décider qui doit être sauvé ! Justifier ou défendre la loi du talion me semble totalement inconcevable.

 

Alors, à ce stade du livre, on ne sais plus si Hermann Koch dénonce ou soutien.

L'ambiguïté demeure jusqu'au bout. L'intrigue reste palpitante, le suspense n'est levé qu'à la toute fin.

 

Le roman est bien construit, malgré tout, on resent un malaise et on reste perplexe : provocation ? Justification ? Dénonciation ?

Miniaturiste de Jessie Burton, collection Folio, 2015

 

Nella Oortmann n'a que 18 ans, ce jour d'automne 1686 où elle quitte son village pour rejoindre à Amsterdam son mari Johannes Brandt.

Homme d'âge mûr, riche marchand, il vit dans une opulente demeure entouré de ses serviteurs et de sa sœur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur.

Johannes offre à son épouse, une maison de poupée représentant leur propre intérieur, que la jeune fille entreprend d'animer, grâce au talent d'un miniaturiste.

Les fascinantes créations de l'artisan permettent à Nella de mettre peu à peu à jour de dangereux secrets...

 

Un roman historique assez décevant. Il se laisse lire comme on aime à dire entre lecteurs de “Pourvu Qu'on Ait Livres's” mais une fois achevé, on est tenté de penser : “tout ça pour ça !”

 

Seuls, les éléments liés à l'histoire d'Amsterdam sont vraiment intéressants. Par l'intermédiaire de Johannes Brandt, mari de l'héroïne de cette histoire, on découvre la vie des marchands qui ont fait la richesse d'Amsterdam au 17e siècle. Les voyages sur les mers du monde entier, les denrées aussi exotiques pour l'époque que le sucre, les tractations commerciales ...sont évoqués notamment pour souligner que tout cela est affaire d'hommes.

De ce point de vue là, il s'agit plus d'un roman féministe que d'un roman d'aventures.

Les questions religieuses sont plutôt bien traitées. Les pasteurs austères surfent sur la peur permanente des Amstellodamois d'être submergés par les eaux et multiplient les interdictions. L'hypocrisie règne en maître, les voisins s'épient cherchant le faux pas des uns et des autres, on rêve de faire fortune mais la richesse s'accompagne de la mauvaise conscience !

 

Durant la lecture, les déceptions viennent d'une part, de la psychologie des personnages. Le début en la matière est prometteur mais au final, ils évoluent très peu et on reste sur notre faim pour la plupart, quant à leur avenir.

D'autre part, les intrigues liées aux nombreux secrets de la famille Brandt sont, dans un premier temps, palpitants, ce qui rend le désenchantement encore plus rude.

 

Les révélations semblent pour certaines bien convenues, pour d'autres, carrément expéditives et légères.

En lisant ce roman, il est vrai que l'on ne s'ennuie pas, malheureusement ce seul critère ne fait pas une réussite.

La couleur bleue de Jörg Kastner, point, 2007

 

La folie s'empare d'Amsterdam en cette année 1669. Des hommes se mettent à tuer sauvagement leur épouse, leurs enfants.

Sur les lieux du crime, on trouve toujours le même tableau d'un bleu profond et captivant.

Le jeune peintre Cornélis enquête. De l'atelier de Rembrandt à la Bourse du Commerce, il devient l'acteur involontaire d'une terrible machination...

 

À ne lire que, si adolescents, vous étiez férus de romans d'aventures et que vous êtes nostalgique de cette époque !

Le roman commence bien, l'intrigue est accrocheuse.

Le mystère qui entoure la couleur bleue donne envie d'aller plus avant dans la lecture.

Le jeune peintre Cornélis est attachant. Amsterdam regorge de peintres et il se désole de ne pas pouvoir vivre de son art.

Sa condition,  puis son enquête,  nous font découvrir différents aspects de la vie à Amsterdam au 17e siècle.

À travers son art, il nous fait côtoyer Rembrandt à l'époque où, ruiné et désespéré par la mort de son fils Titus, le Grand Maître est sur le déclin.

Ce livre nous fait également entrer dans le monde des marchands d'art et des commanditaires de tableaux.

 

Au début du roman, pour survivre, Cornélis est géolier. On le suit dans les méandres du Rasphuis, une institution de correction et de travail,  dont aujourd'hui il ne reste que la porte.

Son enquête nous entraînera dans des bars, des maisons closes, chez un médecin, sur un navire...

 

Malheureusement, très vite l'intrigue s'essouffle. On assiste à une série de “bagarres” très répétitives et du coup lassantes. Le héros ne cesse d'être dans les situations les plus périlleuses qui soient, pour être mieux sauvé in extremis et de façon peu crédible.

Si au départ l'intrigue était palpitante, sa résolution est très mal ficelée voire complètement décevante. Plutôt pour ado !

Le Journal d'Anne Frank. Adaptation en roman graphique de Ari Folman et David Polonsky, Calmann-Lévy, 2017.

 

 

Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933 à Amsterdam. Elle connaît une enfance heureuse, jusqu'en 1942, malgré la guerre.

le 6 juillet 1942, les Franck s'installent clandestinement dans “l'annexe” de l'immeuble du 263 Prinsengracht où Anne écrit son journal.

Le 4 août 1944, la famille est arrêtée, vraisemblablement sur dénonciation, déportée à Auschwitz puis à Bergen-Belsen. Anne meurt du typhus en février/mars 1945, peu après sa sœur Margot.

 

Un beau livre qui part d'une belle intention. Ce roman graphique est une adaptation, il ne se substitue pas à l'intégralité du livre “Le Journal d'Anne Frank”. Par conséquent, il n'en dispense pas la lecture.

C'est, par contre, une excellente idée pour amener les plus jeunes à faire connaissance avec celle qui symbolise la jeunesse et l'innocence anéantie par le nazisme.

 

Sur l'ensemble du livre, la guerre, en tant que telle,  est peu présente au premier plan.

On suit Anne Frank, dans sa vie quotidienne et ses pensées les plus intimes.

La première partie s'intéresse aux difficultés d'une vie confinée dans un espace réduit et aux regrets d'une vie légère qui appartient, dès ses 13 ans, au passé.

On découvre une jeune fille ironique, pleine de sarcasmes, notamment vis-à-vis de la mère de la seconde famille qui occupe l'Annexe.

On prend petit à petit la mesure de la difficulté, pour la jeune et bouillante Anne, d'être sous la contrainte permanente.

La peur d'être découverts et les questions de nourriture qui deviennent prégnantes sont bien rendues par les morceaux du texte choisis, mais également par les illustrations.

Beaucoup d'entre elles prêtent à sourire et ainsi on perçoit la malice d'Anne Frank.

L'ensemble montre la métamorphose de l'adolescente.

La reproduction de pages entières du journal présente une jeune fille beaucoup plus mature, pleine de philosophie et de poésie.

Anne Frank est morte un mois avant la libération du camp dans lequel elle était déportée.

Sur les huit personnes cachées dans l'annexe, seul le père d'Anne est revenu.

Deux cinémas...

Tuschinski Theater

 

Un véritable voyage dans le temps, à ne pas manquer ! Un théâtre véritable bijou Art déco,  bâti en 1921 et transformé en cinéma. La façade est impréssionnante et l'intérieur ne l'est pas moins avec ses tapisseries, vitraux et panneaux de bois en marqueterie.

The Movies

Haarlemmerdijk

 

Plus petit que le précédent, c'est la même atmosphère qui règne ici. Ce très beau cinéma des années 1900 bénéficie également d'un café-restaurant qui semble réjouir les cinéphiles

Des musées...

Museum Het Rembrandthuis

Jodenbreestraat

 

 

Une visite à ne pas manquer car en plus de découvrir quelques œuvres de Rembrandt, on découvre son cadre de vie et des éléments de contexte de sa création.

Les commentaires de l'audioguide sont un peu légers mais ils ont l'avantage d'être en français.

La reconstitution de l'intérieur est très soignée.

Rembrandt a vécu et travaillé dans cette maison entre 1639 et 1658.

La visite couvre tous les aspects de la vie de Rembrandt : l'homme, l'artiste, le maître, l'inspirateur, le collectionneur, l'homme d'affaires..

On traverse la vaste cuisine dans laquelle se trouve le lit de la cuisinière. Le hall est l'antichambre, témoin des transactions de Rembrandt exposant ces tableaux à vendre.

 

Aux étages, outre la très belle pièce de ses collections personnelles, (livres, plâtres, carapaces de tortue, ...) on découvre avec intérêt, son atelier mais aussi l'organisation pour le travail de ses élèves. Si vous êtes présents aux bonnes heures, vous pourrez assister à une démonstration de gravure à l'eau-forte ou encore de la préparation des couleurs à la manière de l'artiste.

 

Rembrandt, considéré comme un des plus grands peintres de la peinture baroque du 17e siècle, à réalisé près de 400 peintures, 300 eaux-fortes et 300 dessins.

C'est dans cette maison,  qu'il a vécu la période la plus faste de sa carrière. Il a dû la quitter en 1658, suite à sa faillite. Il meurt en 1669, désargenté. Il est inhumé dans une tombe louée.

Musée Van Gogh

Museumplein 6

 

Une visite qui se planifie un peu,  tant elle déplace les foules. Il faut dire que ce musée est assez exceptionnel puisque c'est celui qui possède la plus grande collection au monde d'oeuvres de Van Gogh.

À l'achat des billets, on vous donnera donc une heure de visite. Il vaut mieux éviter le weekend et les jours fériés.

 

 

Van Gogh est né en 1853 à Groot-Zundert et mort en 1890 à Auvers-sur-Oise (voir escapade à Auvers-sur-Oise dans la rubrique saison 2016-2017).

Il est hollandais. Son œuvre annonce le fauvisme et l'expressionnisme.

Peintre tourmenté, il ne vendra qu'une seule toile de son vivant sur les 2000 productions dont il est l'auteur.

Le musée possède une collection de plus de 220 tableaux, 500 dessins, et 800 lettres de l'artiste.

 

Le bâtiment est très bien conçu, de beaux volumes notamment, mais un éclairage qui n'est pas toujours très judicieux pour mettre en valeur les toiles.

De même, les éléments qui ont trait à la vie de Van Gogh, comme les inscriptions qui accompagnent les photos de sa famille ou de ses proches, sont peu visibles vu le monde.

 

La visite reste tout de même très intéressante. Si on a le plaisir de voir les tableaux les plus célèbres : les “Tournesols” entre autres, on découvre aussi des oeuvres qu'on connait moins et on mesure l'étendue de ses recherches picturales.

Ses peintures témoignent souvent de son expérience de la vie quotidienne. De même beaucoup de ses toiles reflètent sa personnalité tourmentée et instable.

Lors de la visite, on découvre également des toiles d'artistes qui ont inspiré Van Gogh mais aussi celles dont il a été l'inspirateur.

Moco Museum

Honthorststraat 20

 

Banksy : exposition permanente

Roy Lichtenstein : jusqu'au 27 mai 2018

 

Un nouveau musée qui vaut le détour. Situé dans la très belle villa Alsberg entre le Rijks Museum et le Musée Van Gogh, il est encore pour l'instant moins fréquenté que ces derniers, c'est le moment d'en profiter.

Ce musée inédit a été fondé par Lionel et Kim Logchies. Le couple, propriétaire d'une galerie d'art moderne permanente dans Amsterdam, s'est fixé pour objectif, avec ce nouveau musée, de faire connaître des œuvres d'art de la plus grande qualité qui seraient autrement inaccessibles au grand public.

Le contraste entre le classicisme de la villa, construite en 1904, et la modernité des œuvres participent au charme de la visite.

 

Banksy, artiste du Street Art est né en 1974, en angleterre. Il combine les techniques : pochoir, peinture, installation, pour des productions souvent politiques mêlant humour et poésie. Le plus souvent, le message est antimilitariste et anticapitaliste.

Cette expo donne un bel aperçu de son œuvre et de sa pensée : une petite fille fouillant un soldat, un activiste lançant un bouquet de fleurs, deux policiers anglais s'embrassant sur la bouche ou encore la célèbre petite fille et son ballon en forme de cœur.

 

Roy Lichtenstein (1923-1997) est un des artistes les plus importants du Mouvement Pop Art américain.

Ses œuvres s'inspirent de la publicité et de l'imagerie populaire de son époque, notamment des “comics”. Roy Lichtenstein qui pensait que son travail n'était "pas très important pour l'art" laisse une oeuvre de 4500 productions, parfaitement identifiables même pour les profanes.

La maison d'Anne Frank

 

Encore une visite qui se programme à l'avance tant la foule se presse. La Maison Anne Frank est accessible uniquement avec un billet à créneau horaire, acheté en ligne.

En tous les cas, vous ne serez pas seuls, il y a plus de 1 million de visiteurs par an !

 

Il n'est pas toujours agréable de tout prévoir avant son séjour mais c'est tout de même rassurant de voir que l'histoire d'Anne Frank ne laisse pas indifférent 73 ans après sa mort.

 

Anne Frank jeune fille juive s'est cachée avec sept autres personnes dans l'annexe du 263 Prinsengracht.

Après un peu plus de 2 ans, ils sont découverts et déportés dans les camps de concentration. Sur les 8 clandestins de l'annexe, seul le père d'Anne survivra.

Après sa mort, Anne Frank est connue dans le monde entier grâce au journal qu'elle a tenu durant ces 2 ans.

 

La visite est très émouvante. Anne Frank, à tout jamais adolescente de 13 ans, symbolise l'innocence assassinée.

 

L'édifice originel a été autant que possible conservé dans le style de l'époque.

Des photos, des objets, des films, des citations du journal, illustrent durant le parcours de visite, les événements qui se sont déroulés entre ces murs.

... pourquoi pas ?

... vraiment pas mal

... à ne pas manquer

... à fuir !

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Spécial camping-car
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