Tous mes films encore en salle
de Terence Davies, 2h05, biopic, drame, Grande-Bretagne, 2017.
Nouvelle-Angleterre, 19e siècle. Dans son pensionnat de jeunes filles de bonne famille, la jeune Emily Dickinson ne cesse de se rebeller contre les discours évangéliques qui y sont professés. À son retour dans sa famille, Émilie passionnée de poésie, écrit nuit et jour dans l'espoir d'être publiée.
Les années passent, Émilie poursuit sa recherche de la quintessence poétique….
Comme il est difficile de rester jusqu'au bout tant on s'ennuie !!!
Le film est austère, long et malgré une belle image, on peine à s'intéresser à cette poétesse qui pourtant le mériterait sûrement.
C'est un film très esthétique, un éclairage soigné, des décors et costumes élégants.
Une fois de plus, cela ne suffit pas….. on passe 2h relativement pénibles.
Pourtant, durant les 10 premières minutes, on y croit un petit peu : Emily Dickinson refuse de se soumettre à certains conformismes, on attend alors les rébellions et les emportements.
Malheureusement, tout cela reste dans l'introspection permanente. C'est l'intimisme poussé à son paroxysme, il semble que rien ne dépasse le bout du jardin de la grande poétesse.
Un film à ne voir que si on est un inconditionnel de sa poésie !
de Jacques Doillon avec Vincent Lindon, Izïa Higelin, Séverine Caneele, 2017, 1h59, drame, France
À Paris, en 1880, Auguste Rodin reçoit enfin à 40 ans, sa première commande de l'État. Ce sera “la porte de l'enfer” composée de figurines dont certaines feront, sa gloire comme “le baiser” et” le penseur”.
Il partage sa vie avec Rose, lorsqu'il rencontre la jeune Camille Claudel, son élève le plus douée, qui devient vite son assistante, puis sa maîtresse.
Malgré le grand nombre de très bonnes critiques, personnellement, je ne trouve pas ce film réussi. Il traîne en longueur et manque de dynamisme. Vincent Lindon semble jouer toujours de la même façon depuis "Welcome", du coup il ne donne pas vie à son Rodin contrairement à ce que j'ai pu lire chez les critiques "officiels".
Il est vrai qu'il est très difficile d'incarner un personnage qui a existé et laissé des traces de sa notoriété. Cela dit, rien ne justifie le fait que Vincent Lindon marmonne dans sa barbe et qu'on ne comprenne que difficilement ce qu'il dit !
Izïa Higelin joue plutôt bien mais incarne une Camille Claudel en demi-teinte. Le parti pris du film est de rendre un bel hommage au Maître, c'est lui qui est mis sous la lumière des projecteurs. Camille est principalement vue sous l'angle de son amour passion pour Rodin. Son talent et sa fièvre pour la sculpture passent ici largement au second plan.......elle n'est pas le sujet du film.
Une fois de plus reste le seul plaisir de voir la conception des sculptures que nous connaissons tous.
de Blandine Lenoir avec Agnès Jaoui, Thibault de Montalembert, Pascale Arbillot, Sarah Suco, 1h29, comédie, France.
Aurore est séparée. Elle vient de perdre son emploi et apprend qu'elle va être grand-mère. La société la pousse doucement vers la sortie, quand elle retrouve par hasard son amour de jeunesse.
Quel mauvais film ! Je me demande bien ce que Agnès Jaoui est allée faire là ?
J'y allais pour elle et si, malgré tout, elle joue bien, elle ne parvient pas à elle seule à sauver ce film du naufrage.
Que la vie ne s'arrête pas à la ménopause, ce n'est plus une nouveauté. Il fallait donc redoubler de trouvailles pour faire un film original ou drôle. Ce n'est ni l'un, ni l'autre !
Au départ du film, quelques amorces laissent présager des propos irrévérencieux. Mais on est vite déçu. Finalement les idées sont très conventionnelles. On nage dans le politiquement correct. Les seconds rôles ne sont, pour la plupart pas très bons, et les scènes censées être comiques sont dans un cas, sous-exploitées, mais le plus souvent surexploitées. On sourit à peine. Bref un film lourd, plein de clichés et parfois même exaspérant.