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Escapade à Strasbourg

8 novembre 2017

“Cette ville de Strasbourg me plait plus que je ne puis dire. J'aime ce caractère alsacien, quelque chose d'hospitalier et de libre. J'aime cette cathédrale si près de moi, j'aime surtout le voisinage du Rhin. Il me fait penser à tout ce qu'il y a d'illimité dans l'histoire”

 

Edgar Quinet, historien, poète, philosophe et homme politique français (1803-1875)

 

Carrefour géographique, carrefour historique, Strasbourg a tout ce qu'il faut pour une escapade de plusieurs jours. On peut même y revenir à loisir, en suivant le rythme des saisons et ainsi profiter des visages multiples qu'offre cette belle ville.

Une petite visite...

Cathédrale Notre-Dame

Un exemple impressionnant d'art gothique, tout en dentelle, cette cathédrale a vu s'échelonner sa construction sur quatre siècles, de 1015 à 1439.

Avec ses 142 m, elle est restée jusqu'à la fin du 19e siècle,  l'édifice le plus haut du monde.

Aux alentours, il fait bon flâner dans le dédale des petites rues piétonnes chargées d'histoire.

Au numéro 16 de la place de la cathédrale, on ne peut pas manquer la maison Kammerzell, une très belle demeure d'architecture urbaine de la Renaissance.

On ne peut qu'admirer la façade à colombages de bois sculpté, surmontée d'un pignon pointu.

Le Strasbourg Impérial

Dans ce quartier, l'atmosphère change, les rues s'élargissent devenant des avenues, les bâtiments prennent des proportions ...impériales.

Tout cet ensemble est le témoignage du passage à l'Empire allemand en 1870. La place de la République se voulait le véritable centre politique et administratif de la ville.

On y trouve le palais du Rhin, la Bibliothèque nationale et universitaire, le Théâtre National de Strasbourg,  mais aussi un peu de calme après la foule du centre ancien.

Place Broglie

Tout en longueur, elle est assez impressionnante. Cette disposition s'explique sûrement par le fait qu'elle est un ancien marché aux chevaux et que jusqu'au 16e siècle, elle était une aire de tournoi pour les chevaliers.

Autour, les styles de façades sont variés, tout en ayant pour point commun d'être fastueux : un immeuble style Art nouveau, une belle maison à colombages, un hôtel particulier style Régence classique…

Place de l'homme-de-fer et place Kléber

 

À deux pas l'une de l'autre, la première est une place urbaine puisque c'est un carrefour où se croisent plusieurs lignes de tramways.

Son nom viendrait du soldat en armure qu'un forgeron d'arme à fixé, au 18e siècle à 4 m de hauteur sur sa façade.

C'est aussi le surnom donné à la première machine à vapeur qui a tiré un poids, équivalent à ce que pouvaient tirer plusieurs dizaines de chevaux.

La place Kléber, plus grande, est réservée aux piétons. Un point de passage central mais aussi un lieu de rendez-vous ou de pause. Au centre, la statue de Kléber, installée depuis 1840, avec autour de jolies façades.

La Grand'Rue

La rue dans laquelle on déambule, sans jamais se lasser, puisqu'on a rarement tout vu dès le premier passage. On y trouve des boutiques sympas, des bars et des maisons de différentes époques : 1614, 1720, 1860...ainsi que de très belles enseignes. Il faut s'y promener à différentes heures de la journée pour profiter des ambiances différentes.

La Petite France

 

Malgré le monde, c'est l'endroit le plus dépaysant. Il n'y a pas plus charmant que ces canaux. Ici l'Ill se divise en cinq bras, ce qui en faisait un quartier de tanneurs, pêcheurs et meuniers (avec la construction de moulins). Maisons pleines de charme, saules pleureurs, cygnes, écluses, ce quartier navigue entre Amsterdam et Venise pour notre plus grand plaisir !

Pour se restaurer...

Les endroits pour se restaurer à Strasbourg ne manquent pas. On peut déguster des tartes flambées, des choucroutes et autres spécialités alsaciennes, pour des prix raisonnables dans un grand nombre d'établissements.

Seule ombre au tableau, les terrasses chauffées ne sont pas encore à la mode dans ces contrées !!

 

Pour l'originalité, on peut signaler "L'épicerie".  Au menu des tartines originales et à très petits prix (de 6 à 10 €) dans un décor rétro et une ambiance chaleureuse.

6 rue du vieux seigle

Des librairies...

Strasbourg à la chance de compter plusieurs librairies : librairies générales, BD, art, livres d'occasion... Chaque lecteur pourra donc y trouver son compte.

“Pourvu Qu'on Ait Livre's” en a sélectionné 3.

Le Quai des brumes, 120 Grand'Rue

Une librairie à taille humaine, avec un grand choix dans tous les domaines. Une atmosphère chaleureuse et des libraires qui semblent attentifs. On se sent parfaitement bien dans cette librairie. Des rencontres sont régulièrement organisées et des propositions littéraires thématiques sont mises en place. En ce moment, une table regroupe les livres selon un fil conducteur : “ l'Algérie,  entre mémoire et littérature”.

La librairie Gutenberg, 10 place Saint-Étienne

On ne pouvait pas, ne pas la mentionner, tant elle dégage un certain charme avant même d'en passer le seuil.

Tout d'abord, son nom, mais aussi sa situation géographique : cette librairie occupe une place absolument charmante.

La librairie est petite, mais adorable et très conviviale. C'est une vraie librairie de quartier comme on aimerait tous en avoir une près de chez soi !

Librairie internationale Kléber, 1 rue des Francs-Bourgeois

 

On est à la limite du petit “supermarché” du livre, mais cette librairie à tout de même gardé un côté plus intimiste que les grandes enseignes. Les coins et recoins sont bien aménagés, et on y trouve un très grand choix d'ouvrages. Le nombre de rencontres avec des auteurs, d'horizons variés, roman, BD, essai, est impressionnant !

Deux livres...

L'insoumise de la porte de Flandre de Fouad Laroui, Julliard, 2017

 

Chaque après-midi, Fatima quitte Molenbeek, vêtue de noir et d'un hijab, se dirige à pied vers la porte de Flandre, franchit le canal, se faufile discrètement dans un immeuble et ressort, habillée à l'occidentale, robe légère et cheveux au vent.

Puis, toujours en flânant, elle rejoint le quartier mal famé de l'Alhambra. Depuis plusieurs semaines, cet étrange rituel se répète.

Jusqu'au jour où Fawzi, un voisin inquisiteur et secrètement amoureux, décide de suivre Fatima...

 

Difficile d'écrire sur ce livre, tant il interroge. Un moment, j'ai douté du message véhiculé et certaines ambiguïtés voire certains amalgames m'ont laissée, au mieux perplexe, au pire mal à l'aise.

Renfermant ce roman, j'ai eu l'impression que je n'aurais rien de plus à écrire que ce que j'avais dit pour son précédent roman “ce vain combat que tu livres au monde” (voir dans la rubrique “tous mes autres livres”)

Ce n'est pas tout à fait exact, puisque la construction du roman n'est pas la même.

Ici, nous allons suivre le même chemin géographique à travers trois personnages et par là même, avec trois conceptions différentes, trois manières de penser, avec leurs lots de certitude, à priori ou même stupidité.

Par contre, on retrouve le même genre de personnages qui symbolisent les représentants de notre monde actuel. Les jeunes femmes, issues de familles immigrées, en proie à une crise identitaire, les jeunes hommes, qui ne prennent de l'islam que ce qui les intéresse, les pseudos spécialistes du terrorisme, qui décortiquent tout , même ce qu'ils ignorent.

Les personnages sont assez intéressants. Fawzi, le voisin inquisiteur pourrait même faire l'objet d'une étude psy. Il n'a jamais adressé la parole à Fatima mais la considère comme sa femme !

Le personnage de Fatima, son but et sa démarche, m'ont paru bien nébuleux. Mais peut-être, comme elle le dit à son amie belge (une vraie belge !) : “Tu ne peux pas comprendre !”

Fouad Laroui a écrit un livre féministe qui ne peut donc me déplaire totalement. Cependant, mettre sur un pied d'égalité un système qui veut “couvrir” les femmes, des pieds à la tête,  avec un système qui veut les dévêtir complètement me parait très discutable.

Pour moi “oppression” et “aliénation” ne sont pas synonymes.

À débattre...

La petite danseuse de quatorze ans, de Camille Laurens, stock, 2017

 

Elle est célèbre dans le monde entier, mais combien connaissent son nom ?

On ne sait que son âge, 14 ans, et le travail qu'elle faisait.

Dans les années 1880, elle dansait comme petit rat de l'Opéra de Paris. Elle a été renvoyée après quelques années de labeur, le directeur en ayant eu assez de ses absences à répétition.

C'est qu'elle avait un autre métier et même deux, parce que les quelques sous gagnés à l'Opéra, ne suffisaient pas à la nourrir. Elle était modèle et posait pour des peintres, des sculpteurs. Parmi eux, il y avait Edgar Degas.

 

 

Un très beau livre, intelligent et sensible. Ce n'est pas un roman puisque Camille Laurens, même si elle émet des hypothèses de vie de cette petite danseuse, refuse d'inventer sa vie, de broder autour des éléments connus.

C'est le récit d'une quête, l'auteur veut voir au-delà de la sculpture, qu'on peut admirer à Washington, Paris, Londres ou New York ...Camille Laurens souhaite découvrir ce qu'était la vie et la destinée de Marie Geneviève Van Goethem.

La narration de cette quête est émouvante, l'auteur nous entraîne dans son désir de savoir. C'est aussi l'occasion de replonger dans l'histoire de notre société.

Deuxième moitié du 19e siècle , on oscille entre les milieux artistiques avec Degas et populaires avec sa jeune modèle. Il est donc question du travail des enfants. Victor Hugo se bat à cette époque,  pour une diminution du temps de travail mais on est encore loin de l'interdiction.

 

Marie-Geneviève Van Goethem, issue d'une famille très pauvre, multiplie les “petits boulots”. À cette époque, entre dans cette catégorie la fonction de petit rat de l'Opéra.

On est aux antipodes de la belle image du fast de ce milieu prestigieux. Les jeunes filles y sont exploitées, gagnant peu et subissant des conditions d'entraînement terribles.

Parallèlement, le monde artistique semble ambigu dans ses rapports à l'art et à l'humain.

D'un côté, Degas se préoccupe plus de sa sculpture que de son modèle, d'un autre côté les critiques, ou même le public, confondent sans état d'âme,  l'objet et le modèle.  Plaquant sur Marie Geneviève des traits de caractère décelés sur sa représentation : la laideur de la pauvreté, le vice...

Camille Laurens nous offre de passionnantes pages d'histoire sociale à travers une destinée individuelle, mais ô combien représentative d'une société : classe populaire, vie des enfants, image des femmes au 19e siècle.

On peut difficilement rester indifférent ou insensible à ce livre.

"PourvuQu'on Ait Livre's" en a parlé !

L'ordre du jour de Éric Vuillard, Acte Sud, 2017

Nous en avions parlé dès le mois de juillet. Retrouvez notre critique dans l'escapade à Arcachon.

La disparition de Joseph Mengele de Olivier Guez, Grasset, 2017

Nous en avions parlé dès le 2 octobre. Retrouvez notre critique dans l'escapade à Orléans.

Quatre cinémas...

4 cinémas en plein centre-ville. Quelle aubaine pour les strasbourgeois !!

 

l'Odyssée 3 rue des Francs-Bourgeois

 

Une salle néoclassique pour la diffusion de films étrangers, classiques et rétrospectives. Un cinéma Art et Essai dans toute sa splendeur !

 

Ciné Vox, 17 rue des Francs-Bourgeois

Une ambiance de vieux “cinoche” pour un programme qui suit l'actualité cinématographique et qui propose aussi des avant-premières et des opéras en direct.

 

Le Star Saint-Exupery, 18 rue du 22-novembre et le cinéma Star, 27 rue du jeu des enfants.

 

Deux lieux qui ne ressemblent pas à de grands complexes. Classés ”Art et Essai”, la programmation est variée et très chouette. À côté du premier, Le Café du 7e art, pour boire un pot avant la séance.

Deux films...

Au revoir là-haut de Albert Dupontel avec Albert Dupontel, Laurent Lafitte, Niels Arestrup, 1h57, comédie dramatique, France, 2017

Novembre 1919, deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monumentx aux morts.

 

Rares sont les films, tirés de livres que j'ai aimés, qui trouvent complètement grâce à mes yeux .

Albert Dupontel n'a pas fait mieux que Pierre Lemaître,  il a fait aussi bien !

“Au revoir là-haut” est tout simplement un film génial qui nous fait revivre les émotions du livre, tout en le faisant oublier.

Les scènes dans les tranchées sont très fortes, les reconstitutions du Paris d'après-guerre et les masques que se confectionne Édouard,  à la gueule cassée, sont d'une esthétique parfaite.

Quant à l'histoire, on navigue entre répulsion pour les profiteurs de guerre et véritable émotion pour l'amitié qui se noue entre les deux personnages principaux.

Dans la vie civile, rien n'aurait dû rapprocher Édouard, fils de famille riche et Albert, le petit comptable. L'horreur de la guerre va les unir d'une manière exceptionnelle.

Le personnage d'Albert, prêt à tout pour amoindrir souffrances et peines d'Édouard, est terriblement touchant. Édouard a perdu son visage et ne veut pas retourner dans sa vie passée, Albert a perdu sa vie d'avant, sa fiancée ne l'a pas attendu et il ne retrouve pas son poste, réduit à ne faire que des petits boulots.

Les acteurs sont tous très bons. Laurent Lafitte est remarquable dans le rôle de l'affreux dénué de toute morale.

De nombreux moments d'humour viennent faire redescendre un peu la tension de ce très bon film, grave et plein de sensibilité.

À ne pas manquer !

Téhéran Tabou de Ali Soozandeh avec Elmira Rafizadeh, Zahra Amir Ebrahimi, 

 1h36, Animation, drame, Allemagne

 

Téhéran : Une société schizophrène, dans laquelle le sexe, la corruption, la prostitution et la drogue coexistent avec les interdits religieux.

Dans cette métropole bruyante, trois femmes de caractère et un jeune musicien tentent de s'émanciper.

On retrouve ici tout ce que nous avions écrit l'année dernière à propos du livre “vivre et mentir à Téhéran” (voir dans la rubrique “Tous nos livres”)

Pour survivre dans cette société à la religion dictatoriale, il faut louvoyer, se cacher, mentir !

“Téhéran Tabou” décortique, sans concession, la société iranienne,  dans laquelle aucune place n'est faite à l'individu en tant que tel.

Avec les 4 personnages dont il est question ici, on voit qu'hommes et femmes ne trouvent pas leur place. L'avenir semblant toujours plus sombre pour les femmes !

Une femme seule avec son enfant, car son mari drogué est en prison, ne peut ni divorcer ni trouver un emploi. Elle en est réduit à se prostituer, mais comme chacun sait, la prostitution n'existe pas en Iran !

Une femme ne peut pas travailler sans l'accord écrit de son mari. Je m'arrête là pour ne pas dévoiler plus de la vie des quatre protagonistes de ce film.

Toujours est-il,  que,  quelles que soient les situations, l'intégrisme écrase tout sur son passage.

Si le propos est intéressant, la forme ne le sert que moyennement. Les dessins sont esthétiquement beaux, mais ils créent une distanciation qui m'a empêchée d'entrer entièrement dans l'histoire et qui amoindrit l'intéret qu'on pourrait porter aux différents personnages.

Cela dit, ce film peut aussi être considéré comme un” bel objet” utilisant le processus de rotoscopie. Il a fallu 13 mois de travail et une équipe de plus de 40 artistes pour le réaliser.

Deux musées, une expo...

Le musée Tomi Ungerer, 2 avenue de la Marseillaise

 

Un de mes musées préférés !

Après ma troisième visite, je ne m'en lasse toujours pas. Bien sûr, il y a les expositions temporaires mais, même les oeuvres de Tomi Ungerer changent régulièrement.

Le fond permanent concerne évidemment les incontournables : le géant de Zéralda, Allumettes, Les Trois Brigands, mais à chaque fois, de nouvelles oeuvres permettent d'apprécier la diversité du travail de Tomi Ungerer.

Né en 1931 à Strasbourg, Ungerer est dessinateur, peintre, illustrateur et écrivain. Ses oeuvres les plus connues sont en direction des enfants mais son champ d'action est beaucoup plus large, comme par exemple ses affiches contre la discrimination raciale.

L'ironie et la satire ne sont jamais très loin de son œuvre.

Le sous-sol du musée (loin du regard des enfants) est consacré à ses dessins érotiques qui sont particulièrement drôles.

En ce moment et jusqu'au 11 mars 2018, l'invité du musée est André François. Les thèmes communs entre les deux artistes sont : le temps, la métamorphose, la mort...

André François (1915- 2005) est un auteur de livres pour enfants, affichiste, dessinateur d'humour et de satire.

Un lieu à ne pas manquer, lorsqu'on est de passage à Strasbourg !

Musée d'Art Moderne de Strasbourg, 1 place Jean Arp (MAMCS)

 

Le bâtiment est très agréable, tout en verre et granit rose. Le MAMCS propose une large collection, couvrant l'art moderne et contemporain de 1870 à nos jours.

La promenade dans les salles est très sympathique. Naviguer entre des œuvres est en soi un plaisir !

Cependant, on y apprend peu de choses. Les installations sont esthétiques mais les explications trop peu nombreuses sont souvent peu accessibles. Écrites ton sur ton, parfois situées loin de l'oeuvre elle-même ou placées à hauteur d’enfant.

Même le parcours n'est pas très explicite, du coup,  on peut aisément passer à côté de grands noms cités par les guides et qu'on venait voir.

Cela dit, ce fut un plaisir de découvrir, au même endroit, un grand nombre d' œuvres de Jean Arp : sculptures, dessins Dadas et surréalistes.

En prime, au premier étage, on a une vue imprenable sur le barrage Vauban et l'entrée de la Petite France.

"L'état trompeur. Le pouvoir de la propagande Nazie"

Dans le barage Vauban. Entrée gratuite

Une expo pédagogique très bien faite pour ne pas oublier et ne pas reproduire.

 

Pour la visite, il faut avoir un peu de temps devant soi, car il y a pas mal à lire. Photos d'archives et affiches d'époque viennent illustrer le propos. L'expo est thématique mais suit l'ordre chronologique :

1919-1933 : vendre le nazisme dans une démocratie

1933-1939 : propagande et persécution sous la dictature

1939-1945 : la propagande au service de la guerre et du massacre

1945-1948 : la propagande en jugement

 

Ce parcours dans les pages de notre histoire la plus sombre répond à des questions simples mais fondamentales : Qu'est-ce que la propagande ? Les mots peuvent-ils tuer ? Quelles leçons peut-on en tirer ?

... pourquoi pas ?

... vraiment pas mal

... à ne pas manquer

... à fuir !

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